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AG de l'ONU : Bassil reproche à Trump de ne pas avoir mentionné le Liban

Le président libanais Michel Aoun (g) et le chef de la diplomatie libanaise Gebran Bassil (c) à l'Assemblée générale de l'ONU, le 25 septembre 2018. Photo Hoda Chédid.

Le ministre libanais sortant des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a reproché mardi au président américain, Donald Trump, de ne pas avoir mentionné le Liban dans son discours devant l'Assemblée générale des Nations unies, en évoquant la question des réfugiés syriens.

"Le président Trump, durant son discours devant l'Assemblée générale de l'ONU, a dit que les migrants devraient rester dans leurs pays d'origine afin de leur rendre leur grandeur et que la migration n'est pas une question mondiale mais doit être traitée par chaque État souverain en fonction de ses propres intérêts. Il a raison. Mais il n'a pas mentionné le Liban lorsqu'il a remercié les États qui ont accueilli des déplacés syriens. A tous les Libanais je dis : Écoutez bien et tirez les leçons. Personne ne reconnaîtra la faveur que le Liban fait au monde, sauf si nous appliquons nos propres lois en faisant primer les intérêts du Liban", a écrit M. Bassil sur son compte Twitter.




Gebran Bassil a réitéré mardi le refus du Liban "de lier le retour des déplacés à une solution politique en Syrie", s'interrogeant sur "la raison pour laquelle la communauté internationale est prête à financer (les réfugiés) au Liban et arrêterait l'aide s'ils retournaient" dans leur pays.  

M. Bassil s'exprimait lors d'une conférence à l'Université de Princeton, dans le New Jersey, en présence notamment du consul du Liban à New York, Majdi Ramadan.

Par ailleurs, le président libanais, Michel Aoun, s'est entretenu avec le roi Abdallah II de Jordanie et a évoqué les relations bilatérales avec lui. Il a également évoqué avec le souverain hachémite le sommet arabe économique et social que le Liban doit accueillir en 2019. Le roi Abdallah II a ainsi assuré au président Aoun que la Jordanie soutient la tenue de ce sommet. Cette réunion, qui se tient tous les deux ans, est différente de celle à caractère politique qui réunit chaque année les chefs d’États arabes. Elle est consacrée aux questions économiques, sociales et de développement. Le souverain hachémite a également évoqué la réouverture du passage frontalier de Nassib, entre la Syrie et la Jordanie. Ce passage était utilisé par les camionneurs libanais, avant sa fermeture en raison du conflit qui ravage la Syrie.

M. Aoun s'est également entretenu avec le Premier ministre arménien Nikol Pachinian.



Le ministre libanais sortant des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a reproché mardi au président américain, Donald Trump, de ne pas avoir mentionné le Liban dans son discours devant l'Assemblée générale des Nations unies, en évoquant la question des réfugiés syriens."Le président Trump, durant son discours devant l'Assemblée générale de l'ONU, a dit que les migrants devraient...