Agrandissement du centre Laetitia Hatem à l’Hôtel-Dieu

C’est devant un auditorium de 300 places plein à craquer que la Fondation pour une enfance heureuse a inauguré, mercredi soir, l’extension de son centre de rééducation pour enfants issus de milieux défavorisés. Après un discours du président de l’Hôtel-Dieu, Joseph Nassar, c’est Laetitia Hatem, fille de l’initiateur du projet, qui a pris la parole. Celle-ci a subi, en 2010, une chute de cheval qui a changé le cours de sa vie : quasiment paralysée dans un premier temps, elle a pu reprendre peu à peu une vie normale et a décidé de s’impliquer totalement dans le projet de centre de rééducation que lançait son père, pour que tout le monde, quels que soient ses moyens, puisse bénéficier des soins qu’elle a elle-même reçus. Aujourd’hui, Laetitia Hatem est particulièrement heureuse car « jour après jour, ce centre réalise des miracles dans la vie de nos enfants et leur donne l’espoir d’une vie meilleure ». Si elle pouvait remonter dans le temps, elle ne changerait rien, assure-t-elle.

Après de longs applaudissements, un court film a pu présenter à l’auditoire les soins dispensés par le centre depuis 2012 et l’impact qu’il a pu avoir pour des centaines de gens, et notamment les centaines d’enfants défavorisés qui se sont vus proposer des soins totalement gratuits. Puis, Georges Hatem, le fondateur de l’association, est monté à la tribune pour remercier toutes les personnes ayant participé au projet et présenter, avec une émotion visible, toutes les nouvelles possibilités médicales qui seront permises par l’extension du centre.

Le public s’est alors engouffré dans les 2 400 m2 du nouveau centre pour découvrir la piscine réservée à la balnéothérapie, les dizaines de nouvelles machines de kinésithérapie et, surtout, le jardin aménagé par le paysagiste Vladimir Djurovic. Avec ses points d’eau et ses bambous, sa conception épurée répond parfaitement à son but originel : offrir aux visiteurs un profond sentiment d’apaisement et de calme.

C’est l’enthousiasme qui dominait clairement ce soir-là, notamment chez le personnel de la structure qui se réjouit de pouvoir enfin bénéficier du nouvel espace. « Je vais enfin avoir un espace pédiatrique séparé de l’espace pour adultes : ça va me donner beaucoup plus de possibilités », se félicitait ainsi Mansour Dib, le directeur médical du centre. Quant à Marianne Khachadourian, l’assistante sociale, elle est certaine que cette extension signifie « plus de sourires et plus de bonheur pour tous les enfants participant au programme ».

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