Mise en cause vendredi dans le problème de système informatique qui a paralysé pendant plusieurs heures l’aéroport international de Beyrouth, la société internationale de télécommunication aéronautique (SITA), qui gère l’ensemble des opérations de l'AIB, a appelé les responsables libanais à "attendre les résultats de l'enquête avant de lancer des accusations".
"SITA respecte toutes les responsabilités et engagements stipulés dans les accords signés avec les différentes parties, de même que les lois applicables", a souligné la société dans un communiqué publié dans la nuit de vendredi à samedi. "Elle espère que toutes ces parties refréneront leurs accusations et reproches jusqu'à la fin des enquêtes et jusqu'à ce que tous les détails techniques soient révélés", a-t-elle ajouté.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, une panne qui avait touché le système informatique de l'AIB avait provoqué la pagaille, tous les vols ayant été retardés et des centaines de personnes se retrouvant coincés de longues heures dans les couloirs de l'aéroport. Les directeurs de l'AIB et de l'aviation civile avaient mis en cause le programme informatique utilisé par SITA, dont une nouvelle version n'avait pas démarré après le remplacement de l'ancien système. Pour sa part, le ministre sortant des Travaux publics, Youssef Fenianos, avait indiqué à l'issue d'une réunion sur cette affaire présidée par le Premier ministre désigné Saad Hariri, que "les responsabilités seront définies et les mesures nécessaires prises".
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