Trois personnes sont mortes dans les manifestations à Bassora dans la nuit de vendredi à samedi, a indiqué le ministère irakien de la Santé, portant à 12 le bilan des décès dans les troubles agitant cette ville du Sud depuis mardi.
"Trois personnes ont été tuées et 50 blessées, dont 48 civils et deux policiers", a indiqué le ministère dans un communiqué.
Il ne précise pas les identités ni les circonstances de la mort des victimes.
Des sources médicales à Bassora ont confirmé à l'AFP la mort de deux manifestants vendredi en soirée.
Entre mardi et jeudi, neuf manifestants avaient déjà été tués, selon Mehdi al-Tamimi, chef du Conseil des droits de l'Homme dans cette province pétrolière en proie à un mouvement de protestation doublé d'une crise sanitaire sans précédent.
Lors de défilés qui ont dégénéré en violences, les manifestants ont incendié le consulat d'Iran vendredi soir, après avoir mis le feu à la plupart des sièges de partis et de groupes armés dans la ville, pour beaucoup proches de l'Iran, ainsi que celui du gouvernorat et plusieurs autres bâtiments publics.
L'Iran, un pays majoritairement chiite comme l'Irak, est très impliqué politiquement et économiquement chez son voisin irakien.
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