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Des familles de migrants séparées par les autorités US refusent d'être réunies

Des parents de migrants séparés de leurs enfants par l'administration Trump qui sont retournés chez eux refusent d'être réunis avec leurs enfants car leur pays d'origine est trop dangereux, a déclaré vendredi un avocat de l'American Civil Liberties Union (ACLU). 

"Nous avons eu des conversations très dures avec les parents cette semaine (...) Bien qu'ils veuillent être avec leurs enfants, et c'est déchirant, ils pensent que c'est trop dangereux", a dit Lee Gelernt au juge fédéral de San Diego. 
Gelernt a indiqué qu'il avait passé du temps la semaine dernière au Guatemala pour essayer de localiser les parents de près de 300 enfants qui se trouvent dans des centres aux Etats-Unis. D'après lui, près des deux tiers des parents refusent que leurs enfants les rejoignent. 
Les parents qui refusent d'être réunis ont généralement des enfants plus âgés qui pourraient être recrutés par des gangs violents s'ils reviennent. De plus, certains ont des membres de leur famille qui vivent aux Etats-Unis et il est peu probable qu'ils aillent dans des familles d'accueil. 

Les autorités américaines ont séparé environ 2.600 enfants de leurs parents au moment de leur arrivée aux Etats-Unis, qui pour beaucoup ont fui les violences au Guatemala et au Honduras.

Le 26 juin, une juge de San Diego saisie par l'ACLU a donné un mois à l'administration pour réunir les familles séparées dans le cadre de la "tolérance zéro" prônée par Donald Trump, qui consiste à poursuivre systématiquement les adultes entrés clandestinement aux Etats-Unis.

L'administration Trump a dit jeudi souhaiter se soustraire à l'autorité d'un texte qui encadre les conditions de mise en détention des migrants mineurs et a proposé de nouvelles règles qui permettront que ces enfants soient détenus le temps que dureront les procédures qui les visent.

Des parents de migrants séparés de leurs enfants par l'administration Trump qui sont retournés chez eux refusent d'être réunis avec leurs enfants car leur pays d'origine est trop dangereux, a déclaré vendredi un avocat de l'American Civil Liberties Union (ACLU). "Nous avons eu des conversations très dures avec les parents cette semaine (...) Bien qu'ils veuillent être avec leurs...