L'armée française est prête à frapper de nouveau en Syrie si l'arme chimique venait à être utilisée dans l'offensive contre l'enclave d'Idleb, dans le nord-ouest du pays, a déclaré jeudi le chef d'état-major des forces armées françaises.
Le général François Lecointre a dit par ailleurs à des journalistes que la fin du "califat physique" de l'organisation Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak devrait être effective "avant la fin de l'année, sans doute à la fin de l'automne".
La province d'Idleb, dernier bastion rebelle en Syrie, se prépare à une offensive jugée imminente des forces du régime de Bachar el-Assad, appuyées par l'armée russe.
Idleb abrite quelque trois millions de personnes, dont 700.000 à 800.000 réfugiés. Selon l'ONU, 10.000 jihadistes y auraient trouvé refuge.
L'état-major français estime que l'armée russe a la volonté de prendre cette dernière poche de résistance avant la fin de l'année.
La France avait mené, aux côtés des Etats-Unis et du Royaume-Uni, des frappes aériennes contre des installations militaires en Syrie en avril dernier à la suite d'une attaque chimique contre la ville rebelle de Douma imputée au régime syrien.
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