Cette affaire avait considérablement refroidi les relations entre les deux pays. Les autorités égyptiennes ont été accusées de ne pas coopérer suffisamment dans l'enquête. En signe de protestation, Rome avait rappelé son ambassadeur en avril 2016, avant d'en dépêcher un en septembre 2017.
Le président Sissi a assuré que son pays avait "la ferme volonté de mettre la main sur les auteurs (du crime) et de les traduire en justice", a déclaré dans un communiqué le porte-parole de la présidence, Bassam Radi. M. Di Maio a pour sa part salué une "coopération sincère" dans cette affaire, selon le texte.
La visite au Caire du chef de file du Mouvement Cinq Etoiles intervient moins de trois semaines après celle du ministre des Affaires étrangères Enzo Milanesi. Ce dernier avait également salué la "coopération" des deux pays dans cette affaire.
La presse italienne et les milieux diplomatiques occidentaux en Egypte soupçonnent des membres des services de sécurité d'avoir enlevé et torturé à mort M. Regeni. Le gouvernement égyptien a nié cette hypothèse. MM. Sissi et Di Maio ont évoqué des moyens de renforcer les relations bilatérales, "en particulier dans les domaines économique et commercial", ainsi que dans le secteur de l'énergie, selon le communiqué.
Le directeur général du géant pétrolier italien ENI, Claudio Descalzi, avait assisté en janvier à l'inauguration en grande pompe du grand champ gazier égyptien de Zohr, découvert en 2015 en Méditerranée. Fin 2019, la production pourra atteindre environ 822 millions de mètres cubes par jour, selon les autorités.
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