Rumba catalana à Faqra et limone à Beyrouth

Fiesta gitane à Faqra

À Faqra et Faraya, les déjeuners et dîners se succèdent sans interruption dans les somptueuses villas qui n’ont plus rien d’un chalet.

Mais que serait-ce une fête sans ingéniosité et audace ? Comme à l’accoutumée, « la châtelaine de Faqra » et « reine des fêtes », surnoms donnés à Danielle de Picciotto par ses amis, était cette fois encore à la hauteur de sa réputation. La performance explosive des fils Baliardo et Reyes, venus de Nîmes jouer le répertoire festif de leurs papas, les Gypsi Kings, a donné lieu à une grosse soirée Rumba catalana haute en couleur. Entre les rythmes endiablés des Djobi Djoba, Volare, Bamboleo, et autre florilège de morceaux, même les plus irréductibles ont évolué vigoureusement sur le dance floor. Sous les lampions rouges style bohème chic et un grand néon Olé (agence événementielle Stree), l’ambiance était de 100 000 volts. Mais cela n’a pas empêché les convives d’admirer la décoration florale des tables peaufinée par Marwan Hamza, et d’apprécier les spécialités gastronomiques espagnoles, paella, tapas et churros, préparées par Nicolas Audi à base de produits culinaires importés d’Espagne, superarrosés par le meilleur cru de Buttler’s Bottle. La DJ Jana Saleh qui a composé avec des courants rythmiques au goût du jour n’était pas en reste. La folle ambiance était telle que, piaillant de bonheur, Jasmine, la fille de Danièle, et ses potes ont fini dans la piscine, et l’énorme gâteau d’anniversaire réservé aux amis natifs du mois d’août a été oublié au frigo ! Les 250 invités ont collectionné les superlatifs pour décrire cette nuit teintée de rumba, de rock et de glamour. Parmi les présents, Béchara et Rita Nammour, Sonia et Garo Chekerjian, Kamal Tabet et son épouse, Nour et Hamad Atassi, Dominique et Wajdi Diab, Viviane et Robert Debbas, Marie-Claude Boustany, Nevine Imad, Hind et Maurice Sehnaoui, Aline Nassar, Gilbert Ghostine, Dany Baz, Isabelle et Camille Eddé, Nelly et Tony Araman, Michel Araman, Monique et Khalil Daoud, Asma Andraos, Fifi et Amine Aboukhaled, Yolla et Charles Noujaim, Carole Ghosn, Tania et Malek Abinader, Nicolas et Rhéa Tuéni, Michel et Salwa Tuéni, Sylvia Dakkak, Gina et Roger Issa, Jean-Paul Zebouni et son fils l’élégant Philippe, en poste à Hong Kong. Dans l’assistance également, Rushi et Ramez Sarkis, qui quelques jours plutôt avaient donné un dîner au Montagnou ; Ghada et Alain Faloughi, qui dans une atmosphère des plus libanaises (dabké baaalbackiote et menu du terroir) ont pendu la crémaillère de leur nouveau chalet à Kanat Bakiche ; Mona et Oussama Kaddoura, qui ont reçu un nombre d’amis le 14 août, pour admirer les feux d’artifice de leur magnifique villa contemporaine.

Une histoire de citrons…

Désolée les filles ! Ayman Daouk n’est plus un cœur à prendre. Il s’est fiancé avec la jeune Alexandra Mteini. Le couple a officialisé son engagement, au cours d’un dîner organisé chez la grand-mère d’Alexandra, le peintre Véra Mokbel, qui a choisi le thème du citron pour l’occasion. Oui, le citron. Parce que c’est à Capri au milieu d’un jardin de citronniers, en sirotant l’iconique Limoncello de l’île, que le fringant célibataire a offert la bague de fiançailles à sa dulcinée. Dans le cadre enchanteur du jardin, les deux familles se sont retrouvées autour d’une même grande table élégamment dressée, pour 40 convives : avec à leur tête la mère d’Ayman, Andrée Daouk, et les parents d’Alexandra, Paula et Rachid Mteini qui a porté un toast à Issam Daouk, absent pour raison de santé, et souhaité la bienvenue dans la famille à son futur gendre. Ce soir-là personne n’a joué du coude : Véra avait dessiné elle-même un ravissant carton au nom de chaque convive, qu’elle a disposé devant les assiettes. Sœurs, oncles, tantes, cousins et cousines, tous étaient là : Alia Daouk et son époux Paul Sabbagh, Ahmad, Tima Youssef, Saïd et Sima Daouk, Sherine Salam, Wissam et Zein Jabre, pour ne citer que quelques-uns. Côté fiancée, Laura et Sarah Jo, ainsi que Farida, Roy, Claudine et Alex Mteini ; Vicky, Georgi et Caroline Mokbel. Présents également : Massoud Achkar, Sympho Giroux, Robert et Lisa Beaudenon, Carla, Kamal et Paul Zahlan, Georges, Nadine, Karim et Chucri Béchir. Parmi les amis : Bachir Joumblatt, Carolina Chammas, Issam Farah, Tala Fustok, Mira et Ralph Massoud ont également répondu présent et partagé le gâteau et le sorbet… au citron, évidemment ! Avant que la fête ne batte son plein.

Que devient Sophie ?

Où est passée la chef Sophie Tabet ? Après la France où elle a étudié à l’Institut Paul Bocuse, et prêté son talent à divers restaurants étoilés Michelin, dont L’Astrance à Paris (3 étoiles), et le Dal Pascatore en Italie (Relais & Châteaux, 3 étoiles), ensuite Beyrouth où l’on n’a pas réussi à la retenir, la chef campe aujourd’hui à Montréal. Au cœur du quartier Griffintown, à la rue Notre-Dame Ouest, son restaurant est parmi les meilleures tables de la ville. Les gourmets et gourmands ne tarissent pas d’éloges sur « le raffinement et le goût exceptionnels de la cuisine ». La presse canadienne, les médias sociaux et les blogueurs s’extasient à qui mieux mieux de leur expérience gastronomique Chez Sophie. Montréal Times, le Huffington Post Québec, Radio-Canada international, Lifestyle, le Journal de Montréal/24 heures, Québec Mag, Day Jobs Night Life, le Must Magazine, la presse, et d’autres encore ont testé ses plats et parlent de sa créativité, de son superaccueil, et du décor de l’établissement réalisé par l’architecte designer Luci Mastropasqua, qui a collaboré à Milan avec le grand Ettore Stottsass. « C’est l’une des meilleures tables de Montréal, sans aucun doute dans le top des adresses où manger du poisson frais, mais elle se fait pourtant toute discrète, comme sa chef d’ailleurs, Sophie Tabet, une Montréalaise d’origine libanaise. Elle cuisine des plats fins, voire spectaculaires par moments, toujours exécutés à la perfection. Le tout est accompagné d’une carte des vins recherchée, élaborée par son mari Marco Marangi (…). On a goûté à son menu printanier et on a jubilé du début à la fin », écrit le Huffington Post. En 2017, Sophie a eu droit à 26 articles aussi bien en ligne qu’imprimés, ainsi qu’à des entrevues télé et radio.

Chez Sophie, une valeur sûre qui demeure toujours au top…

Une pluie de roses pour Hassan Rifaï… 95.

Tel est le nombre de roses assemblées dans un merveilleux bouquet remis par notre collègue Sandra Noujeim à l’éminent constitutionnaliste Hassan Rifaï, qui soufflait, avec les yeux d’un enfant ravi, ses 95 bougies au restaurant Burgundy, comme l’exige désormais la tradition. « Plus l’on vieillit, plus l’on célèbre comme des enfants », affirme l’ancien député et ancien ministre, qui était également entouré de son fils Hassane, de ses petits-enfants Nour et Hassan, de son neveu Hussein Rifaï, de ses deux biographes, les journalistes Ahmad Ayache et Joseph Bassil, ainsi que de notre collègue Michel Hajji Georgiou, qui planche actuellement sur la version française des Mémoires du grand maître, Le Gardien de la République (publiés en arabe en décembre 2017 aux éditions Dar Saër el-Machreq), à paraître l’année prochaine. « Ma vie est faite de hauts et de bas, mais ce que j’ai vécu est incroyable », a-t-il indiqué, devant le gâteau d’anniversaire qui est spécialement concocté pour lui chaque année au Burgundy – un mille-feuille aux fraises à la pâte très fine – l’hommage personnel du gérant du restaurant, Ziyad Moawad, à l’un des derniers géants de la scène politique et juridique libanaise.

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