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Culture - Livres

À l’ombre de la Pompadour, si proches et si lointains....

L’histoire avec un grand et un petit h n’est qu’une voilette. Pour Marie-Josée Poisson, qui signe le tome deux de « Liées par le sang » (éditions La Semaine), voilà un prétexte pour fouiller les pages du passé. Pour mieux rétablir les tourmentes et les affres du présent, avec les choix décisifs et intrépides du cœur...

En librairie, Les cahiers oubliés (éditions La Semaine, 423 pages), suite de Liées par le sang de Marie-Josée Poisson, livre plébiscité par les lecteurs amoureux des reconstitutions historiques pour les chemins de traverse de la vie. D’autant qu’y apparaissait la fascinante figure de la marquise de Pompadour, favorite du roi Louis XV, née Jeanne-Antoinette Poisson, élevée d’abord chez les ursulines, mais reprise sous l’aile de sa mère un peu volage qui lui insuffle quand même une éducation de bon aloi. Voilà pour cette parenté si lointaine, mais rendue si proche grâce à la littérature...

De la femme de lettres à l’auteure du récit caracolant dans les méandres du temps et des siècles, le fil de la narration semble en fait d’une nette évidence. Si Marie-Josée Poisson, descendante de la lignée de la Pompadour, aujourd’hui directrice des communications de TV5 pour les Amériques et rédactrice en chef du Magazine de la Place des Arts, s’est penchée sur l’écriture, c’est surtout, par-delà toute quête littéraire ou culturelle, pour mieux retrouver ses racines et la voix de ses gènes…
Plongée généalogique pour une femme qui remonte le temps et ne craint pas de dévoiler les secrets les plus troublants. Absolument sûre de sa lancée, c’est en plein XXIe siècle que l’écrivaine fait émerger ses personnages qui semblent difficilement se dévêtir des oripeaux et de l’aura du passé. Pour le deuxième volet de sa narration, Marie-Josée Poisson, à travers la présence de Louise Poisson, alias Lou Ashby, revient à Montréal et se lance sur les traces de son aïeul, le lieutenant Charles-Guillaume d’Étiole, arrivé en Nouvelle-France pour combattre les Anglais. Tout ceci est répertorié dans des cahiers que Louise lira en songeant à ses ancêtres, tout en se morfondant d’amour pour un garçon laissé à Paris. Et dont l’amour n’est pas chose acquise, vu un environnement hostile et une intruse dangereuse qui squatte son quotidien.

C’est sur un double plan que gravite cette recherche avec des personnages du présent et du passé. Fiction et passé historique se mêlent, se mélangent, s’imbriquent. Comme pour leçon de vie. C’est ce qui s’appelle sans doute réveiller les ombres, les fantômes du passé, ainsi que les figures tutélaires familiales. Avec un intérêt soutenu dans le sens parfait d’un thriller rondement mené pour titiller le lecteur et le tenir en haleine, le récit capte l’attention à un rythme haletant. Comme une suite à révéler sans doute dans un troisième tome…
Une saga gigogne, comme des poupées russes qui s’emboîtent. Dans ce feuilleton qui se lit agréablement, allègrement écrit en toute fluidité, alliant culture et intermittences du cœur, un peu à la manière d’un roman de gare bien ficelé, quand viendra le véritable mot de la fin ? Le tome trois le dira probablement...

En librairie, Les cahiers oubliés (éditions La Semaine, 423 pages), suite de Liées par le sang de Marie-Josée Poisson, livre plébiscité par les lecteurs amoureux des reconstitutions historiques pour les chemins de traverse de la vie. D’autant qu’y apparaissait la fascinante figure de la marquise de Pompadour, favorite du roi Louis XV, née Jeanne-Antoinette Poisson, élevée d’abord...

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