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Liban - Enseignement supérieur

L’Association des amis de l’Université libanaise revient à la charge

Le mercredi 1er août 2018, invoquant un droit de réponse que lui a accordé L’Orient-Le Jour, le recteur de l’Université libanaise, M. Fouad Ayoub, a accusé M. Issam Khalifé, ainsi qu’un ancien doyen de l’UL, Imad Husseini, d’avoir « colporté à son encontre des accusations non fondées, visant à porter atteinte à sa dignité personnelle et saper les fondements du poste qu’il
occupe » :
Au nom de ce que nous considérons être la vérité, nous tenons, en vertu du principe de la liberté d’expression que garantit la Constitution libanaise, à rappeler les faits qui nous ont déjà portés à reprocher à M. Ayoub son « népotisme » et son « autoritarisme ». 1. Une université c’est, certes, un recteur. Mais c’est aussi, et surtout, un « conseil de l’université » où les décisions se prennent de façon collégiale. Et lorsqu’un recteur s’exprime, pour les questions se rapportant à son poste, c’est précisément au nom de ce « conseil » qu’il est censé le faire. Et là, M. Ayoub, en se permettant d’outrepasser ses prérogatives, en ne consultant pas le « conseil » au sujet de son « droit de réponse », ne fait que confirmer ce que nous lui reprochons, c’est-à-dire un « autoritarisme » qui n’a plus besoin d’être démontré. 2. M. Ayoub prétend avoir le droit, en dehors de toute logique démocratique et de toutes les lois en vigueur, d’exiger du corps enseignant de l’UL de signer une « déclaration » reconnaissant n’appartenir à aucune formation politique. On se croirait revenus au temps de l’obscurantisme d’avant les grands principes démocratiques.
3. Nous réaffirmons, si besoin encore est, que M. Ayoub n’hésite pas à balayer d’un revers de la main les résultats des votes entrepris dans les réunions du « conseil ». Dernier exemple en date : le dossier des nouvelles titularisations. La proposition de M. Ayoub a été refusée par 14 voix contre 10. Inutile de vous dire quelle suite a donnée M. Ayoub à ce vote.
4. M. Ayoub prétend que les plaintes déposées à son encontre par M. Imad Husseini ont été « récusées » par les autorités judiciaires. En réalité, les tribunaux n’ont pas statué sur la question. Ce qui fait que les plaintes de M. Husseini restent toujours d’actualité, et il suffira à la justice de « vouloir » pour que toute la vérité soit faite sur l’ensemble du dossier.
5. Ce que nous avons rapporté dans notre précédent communiqué quant à la volonté de M. Ayoub de vouloir mener l’Université libanaise comme bon lui semble sans aucun respect pour les lois et les règlements n’est que pure vérité. Nous tenons à affirmer à l’intention de l’opinion publique et à la presse que nous détenons un dossier complet où sont consignées toutes les infractions commises par M. Ayoub, et nous sommes prêts à les communiquer à qui de droit.
6. Notre respect va au poste que M. Ayoub occupe. Notre souci, c’est le devenir de notre université nationale. Pour elle, notre combat contre, encore une fois, le « népotisme et l’autoritarisme » se poursuivra.


L’Association des amis
de l’Université libanaise
Les professeurs démocrates indépendants
Les professeurs indépendants

Le mercredi 1er août 2018, invoquant un droit de réponse que lui a accordé L’Orient-Le Jour, le recteur de l’Université libanaise, M. Fouad Ayoub, a accusé M. Issam Khalifé, ainsi qu’un ancien doyen de l’UL, Imad Husseini, d’avoir « colporté à son encontre des accusations non fondées, visant à porter atteinte à sa dignité personnelle et saper les fondements du poste...

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