Législatives : Riachi demande à revoir les poursuites de la commission de supervision contre certains médias

Le ministre libanais sortant de l'Information Melhem Riachi a appelé mercredi à revoir les poursuites lancées par la commission de supervision des élections législatives contre certains médias.

Dans trois lettres envoyées à son collègue de la Justice, Salim Jreissati, au président du Conseil supérieur de la magistrature, le juge Jean Fahd, et au procureur général près la Cour de cassation, Samir Hammoud, M. Riachi a exprimé le souhait que les poursuites engagées contre certains médias audiovisuels soient annulées car la commission n'avait pas "défini les critères qui permettent de différencier entre l'information et la publicité électorales", mais aussi parce que la loi n'interdisait pas "tous les aspects de l'information pendant la période de silence électoral", évoquant par ailleurs les "effets négatifs que des condamnations pourraient avoir sur ces médias, tant sur le plan financier que sur le moral des des employés de ces médias".

Lors de la campagne électorale jusqu'au jour du vote, le 6 mai, la commission de supervision avait fait appel à une société spécialisée dans les technologies de surveillance qui a installé un système de monitoring automatique des télévisions, radios et de la presse écrite.