Près de 300 civils maliens ont été tués cette année à la suite d'affrontements entre milices rivales, a déclaré mardi le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l'homme.
La montée des violences communautaires au Mali menace la bonne tenue de l'élection présidentielle du 29 juillet, qui doit marquer la fin d'une période de six ans d'instabilité politique, d'attaques jihadistes et de violences interethniques.
Le gouvernement malien a insisté sur le fait que le scrutin, lors duquel le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) tentera de conserver son poste, se déroulera comme prévu.
Cependant, les violences incessantes qui secouent le Mali risquent de limiter fortement la participation.
Le porte-parole du Conseil du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, Rupert Colville, a indiqué qu'au moins 289 civils avaient été tués depuis le début de l'année dans 99 épisodes de violence communautaire, selon une enquête menée par la mission de maintien de la paix des Nations Unies au Mali (Minusma).
Les trois quarts de ces affrontements se sont déroulés dans la région de Mopti, dans le centre du pays.
Dernières Infos
Près de 300 civils maliens tués cette année par des milices
Reuters / le 17 juillet 2018 à 17h47
Près de 300 civils maliens ont été tués cette année à la suite d'affrontements entre milices rivales, a déclaré mardi le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l'homme.La montée des violences communautaires au Mali menace la bonne tenue de l'élection présidentielle du 29 juillet, qui doit marquer la fin d'une période de six ans d'instabilité politique, d'attaques...
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