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Liban - Baabda

Aoun sollicite l’aide de l’ONU pour le tracé des frontières

Michel Aoun en compagnie de Pernille Dahler Kardel, coordinatrice spéciale de l’ONU pour le Liban. Photo ANI

Le président de la République Michel Aoun a sollicité hier l’aide de l’Organisation des Nations unies pour parachever au Liban-Sud le tracé des frontières terrestres et maritimes, s’étendant jusqu’à Chebaa et les collines de Kfarchouba. M. Aoun a formulé sa requête à la coordinatrice spéciale de l’ONU pour le Liban, Pernille Dahler Kardel, venue à Baabda avant son départ pour New York, où elle devrait soumettre au secrétaire général Antonio Guterres un rapport sur la situation au Liban et l’application de la résolution 1701. Le chef de l’État a par ailleurs réitéré l’appel du Liban à renouveler le mandat de la Force intérimaire des Nations unies (Finul) – qui s’achève à la fin du mois d’août – sans modifier ses effectifs, sa mission et son budget, et ce pour garantir le maintien de la stabilité au Sud. Il a évoqué à ce propos les violations israéliennes récurrentes de la souveraineté libanaise et de son espace aérien, maritime et terrestre, qui selon lui sont autant d’atteintes à la volonté de la communauté internationale exprimée dans les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU.
Sur un autre plan, le président Aoun a appelé à nouveau les Nations unies à faciliter le retour des déplacés syriens dans des zones sûres de leur pays. De son côté, Mme Kardel a confirmé le soutien de l’ONU au Liban, indiquant que l’organisation internationale est prête à satisfaire les demandes du pays à tous les niveaux.

L’OIF
Le chef de l’État a par ailleurs reçu une délégation de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), conduite par la directrice du département de la langue française, de la culture, et de la diversité Youma Fall, en présence du représentant de M. Aoun auprès de l’OIF Jarjoura Hardane. Le chef de l’État a saisi l’occasion pour exprimer le souhait de voir le Liban accueillir le siège régional de la francophonie.
Signalons que M. Aoun a envoyé un message de condoléances au pape François pour le décès du cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux.

Le président de la République Michel Aoun a sollicité hier l’aide de l’Organisation des Nations unies pour parachever au Liban-Sud le tracé des frontières terrestres et maritimes, s’étendant jusqu’à Chebaa et les collines de Kfarchouba. M. Aoun a formulé sa requête à la coordinatrice spéciale de l’ONU pour le Liban, Pernille Dahler Kardel, venue à Baabda avant son départ...

commentaires (1)

La question des frontières est très importante. Les délimiter officiellement permettrait de résoudre le problème des fermes de Chebaa. Mais pourquoi limiter cette opération à la région entre Chebaa et Kfarchouba? Il faut l'étendre à toute la frontière libano-syrienne. Cela permettrait au Liban de recuperer quelques centaines de km2 occupés parla Syrie.

Yves Prevost

07 h 15, le 12 juillet 2018

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Commentaires (1)

  • La question des frontières est très importante. Les délimiter officiellement permettrait de résoudre le problème des fermes de Chebaa. Mais pourquoi limiter cette opération à la région entre Chebaa et Kfarchouba? Il faut l'étendre à toute la frontière libano-syrienne. Cela permettrait au Liban de recuperer quelques centaines de km2 occupés parla Syrie.

    Yves Prevost

    07 h 15, le 12 juillet 2018

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