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Économie - Électricité

Générateurs : Khoury tente de relancer son mécanisme de contrôle

Photo P.H.B.

Le ministre sortant de l’Économie et du Commerce, Raëd Khoury, a publié hier un communiqué mettant à jour le mécanisme élaboré en 2017 conjointement avec le ministère de l’Énergie et de l’Eau pour renforcer le contrôle sur les propriétaires de générateurs privés qui fournissent de l’électricité pendant les heures de rationnement de courant. Ce mécanisme oblige en principe ces exploitants, en principe illégaux mais qui font partie du paysage libanais depuis des années, à s’enregistrer auprès de la Direction de la protection du consommateur (DPC) rattachée au ministère de l’Économie et à installer, à leurs frais, des compteurs personnels chez leurs clients afin de pouvoir les facturer en fonction de leur consommation réelle.
Ces directives émises pendant l’été 2017 devaient initialement être appliquées avant l’automne de la même année. Leur publication avait été suivie par l’instauration d’une nouvelle tarification devant remplacer la précédente et incluant un montant fixe évoluant en fonction de l’ampérage de l’abonnement souscrit.

Impuissance
La publication de ces directives l’été 2017 avaient toutefois provoqué une levée de boucliers auprès des propriétaires de générateurs qui avaient refusé de les appliquer, laissant la DPC et l’État, impuissants face à cette situation. Après plusieurs mois de résignation, le ministère de l’Économie tente ainsi de relancer ce mécanisme de contrôle en au 1er octobre 2018, un nouveau délai au cours duquel les propriétaires de générateurs doivent s’enregistrer et installer des compteurs.
« C’est une posture, un geste désespéré. L’État ne contrôle rien et a besoin de nous pour assurer la production d’électricité », a déclaré à L’Orient-Le Jour une propriétaire de générateur sous couvert d’anonymat. Électricité du Liban, rappelle-t-on, détient le quasi-monopole de la production de courant au Liban. L’établissement public ne produit que 2 200 mégawatts pour une demande qui dépasse les 3 000 mégawatts en été. Fin mai, le fournisseur public a confirmé qu’il pourrait être amené à augmenter le rationnement en cas de hausse prolongée des prix du carburant, qui sont payés en devises par l’État à un fournisseur koweïtien. Le baril de brut se négociait autour de 65 dollars hier soir (75 dollars pour le Brent de la mer du Nord).

Le ministre sortant de l’Économie et du Commerce, Raëd Khoury, a publié hier un communiqué mettant à jour le mécanisme élaboré en 2017 conjointement avec le ministère de l’Énergie et de l’Eau pour renforcer le contrôle sur les propriétaires de générateurs privés qui fournissent de l’électricité pendant les heures de rationnement de courant. Ce mécanisme oblige en...

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