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Liban - Hommage

L’USEK distinguée pour son engagement écologique

Cinq lauréats ont reçu hier le prix Gaïa.

Le recteur de l’USEK, le père Georges Hobeika.

L’Université  Saint-Esprit de Kaslik (USEK) a obtenu hier le prix Gaïa qui récompense les initiatives en faveur de la préservation de l’environnement. Décerné par le programme Med 21, qui a été créé en 2010 et qui remet chaque année douze distinctions pluridisciplinaires à des acteurs qui valorisent la diversité de la région méditerranéenne, le prix Gaïa a récompensé quatre autres lauréats lors d’une cérémonie qui s’est déroulée à l’USEK: Mohammad Abdel Atti, ministre des Ressources hydrauliques et de l’Irrigation en Égypte, Corinne Lepage, ancienne ministre française de l’Environnement, Christian Huglo, un avocat spécialiste du droit de l’environnement, et enfin la Fondation Albert II de Monaco. Devant la centaine de personnes qui s’étaient déplacées pour l’occasion, dont le directeur général des Ressources hydrauliques et électriques, Fadi Comair, qui avait remporté le prix en 2017, ils ont réaffirmé leur engagement en faveur de l’écologie. Le recteur de l’université, le père Georges Hobeika, travaille depuis plusieurs années pour que l’USEK soit plus « verte ». « À l’heure où les initiatives écologiques du gouvernement restent timides et timorées, l’USEK prend son courage à deux mains », affirme-t-il. L’université peut se vanter en effet d’avoir investi dans le développement durable. Elle a mis en place plusieurs initiatives comme le tri des déchets, des panneaux solaires sur le toit des bâtiments pour produire de l’énergie propre, ou encore des voiturettes électriques pour les déplacements sur le campus. C’est ce qui lui a valu d’être distinguée par le programme Med 21. Le recteur espère être en mesure de poursuivre ces évolutions dans les prochaines années. « Je suis un citoyen libanais mais aussi un citoyen du monde. Face à la sauvegarde de la planète, nous sommes tous dans la même barque », note-t-il.
Corinne Lepage a été chargée de la rédaction de la « Déclaration des droits de l’humanité », une déclaration qui « peut être signée par tous, des collectivités, des personnes individuelles, et c’est la seule dans ce cas », explique-t-elle. Shams Naddir, poète franco-tunisien et président du programme Med 21, parle à ce propos « de la mise au point d’un droit de l’environnement ».
En 2019, la remise du prix Gaïa changera de rive et aura lieu à Nîmes. Yvan Lachaud, président de Nîmes Métropole, était d’ailleurs présent lors de la remise des distinctions.

L’Université  Saint-Esprit de Kaslik (USEK) a obtenu hier le prix Gaïa qui récompense les initiatives en faveur de la préservation de l’environnement. Décerné par le programme Med 21, qui a été créé en 2010 et qui remet chaque année douze distinctions pluridisciplinaires à des acteurs qui valorisent la diversité de la région méditerranéenne, le prix Gaïa a récompensé...

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