Le HCR a annoncé lundi avoir trouvé un accord avec une ancienne enquêteuse qui assurait avoir été victime de représailles pour s'être inquiétée, il y a quinze ans, de la façon dont l'institution avait géré une agression sexuelle présumée impliquant un membre de son personnel.
"Dans l'intérêt des deux parties à voir cette affaire résolue, un accord mutuellement satisfaisant a été conclu aujourd'hui", ont indiqué dans un communiqué commun l'agence des Nations unies pour les réfugiés et son ancienne enquêteuse, Caroline Hunt-Matthes.
Aucun détail de l'accord n'a été rendu public. Le HCR reconnaît toutefois qu'"avec le recul, il y a des aspects qui auraient pu être mieux gérés en ce qui concerne" le départ de Mme Hunt-Matthes de l'agence.
Celle ci a expliqué à l'AFP que son contrat avec le HCR avait pris fin après qu'elle se soit inquiétée en 2003 de la façon dont les enquêtes sur des agressions sexuelles ou des viols présumés étaient gérées par l'agence.
Selon une ONG qui soutient les lanceurs d'alerte, Government Accountability Project (GAP), cette affaire de "représailles vieille de 15 ans est la plus longue dans l'histoire du système judiciaire interne des Nations unies".
Mme Hunt-Matthes avait mis en cause le HCR pour la première fois au sujet d'enquêtes sur des agressions sexuelles présumées après son déploiement au Sri Lanka en octobre 2003 sur une affaire de viol traitée au début par un responsable sur place. Dans cette affaire, la victime présumée, préposée à l'entretien, avait été licenciée tandis que son violeur supposé, un membre du personnel du HCR, avait reçu une autre affectation.
Mme Hunt-Matthes a expliqué avoir conclu cet accord avec le HCR, car "quinze ans, c'est trop long pour quiconque". "Je ressens un énorme sentiment de soulagement que cela soit enfin terminé", a-t-elle ajouté.
"Dans l'intérêt des deux parties à voir cette affaire résolue, un accord mutuellement satisfaisant a...
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