Carlo Cottarelli, chargé de former en Italie un gouvernement technique qui n'a aucune chance d'obtenir la confiance du Parlement, est retourné voir le président Sergio Mattarella de manière informelle mercredi matin.
L'annonce de la composition de son équipe gouvernementale était attendue mardi en fin d'après-midi, mais elle a été reportée sans explications, ce qui a poussé les médias italiens à une frénésie de conjectures.
Certains ont évoqué un retour aux urnes dès le 29 juillet, tandis que des ouvertures mardi soir de Luigi Di Maio, chef de file du Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème) ont relancé l'hypothèse d'un gouvernement entre le M5S et la Ligue (extrême droite).
Parmi les scénarios possibles, la presse évoquait un retour du juriste Giuseppe Conte à la tête d'un gouvernement ou même celle d'un exécutif dirigé par Matteo Salvini, chef de file de la Ligue -- ou par son bras droit Giancarlo Giorgetti -- actuellement en pleine ascension dans les sondages.
Malgré l'incertitude, les marchés financiers, très tendus ces derniers jours, soufflaient un peu mercredi: la Bourse de Milan a ouvert en légère hausse.
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