Week-end teinté de glamour sur le littoral azuréen

Téléportés jusqu’aux septièmes cieux…
La French Riviera. Tapis rouge, projection du film franco-chinois Jiang Hu Er NV de Jia Zhang-Ke en compétition officielle, tourisme culturel et gastronomique, Carlos et Carole Ghosn ont concocté un programme top pour leurs invités : Jean et Nayla de Freige, May Daouk, Khalil et Mizou Kharrat, Joe et Hala Saddi, Habib et Lara Kayrouz (venus de New York) et Danièle de Picciotto. Cette dernière était si glamourissime dans sa spectaculaire robe Rabih Kayrouz et ses gros cailloux qu’elle a été tout bonnement mitraillée par l’équipe Getty Images à sa montée des marches du Festival de Cannes. Le cliché a été même publié dans le magazine Madame Figaro.
Le groupe d’invités était arrivé le 10 mai à l’aéroport de Nice, où les attendait un convoi de Renault avec chauffeurs, pour les déposer à l’iconique Hôtel du Cap-Eden-Roc, lieu prévu de leur séjour.
Le lendemain, cap sur les deux îles Lérins, à bord de navettes maritimes privées. Déjeuner à l’île Sainte-Marguerite, sur la terrasse du restaurant La Guérite, où ils ont savouré la cuisine méditerranéenne créée par un prodige de la gastronomie grecque, Yannis Kioroglou. De retour à l’hôtel, maquilleurs et coiffeurs attendaient ces dames, qui allaient fouler le tapis rouge du Palais des festivals, et scruter un peu de faune VIP, avant de souper au Majestic dans un private lounge où le champagne a fait pétiller leur soirée. Outre Danièle, Carole Ghosn et Nayla de Freige étaient en Rabih Kayrouz ; Hala Saddi en Élie Saab et May Daouk en Valentino.
Samedi, les Ghosn ont embarqué leurs invités au domaine viticole du Château Thuerry, situé au cœur du Parc régional naturel du Verdon. Sur place, ils ont dégusté la production déclinée en trois cuvées : Le Château, Les Abeillons et L’Exception. Et pour agrémenter le tout, ils ont déjeuné avec l’ex-patron de Sofres et propriétaire des lieux Jean-Louis Croquet, dont le fils, Thomas Mars, n’est autre que le mari de Sofia Coppola. Francis Ford Coppola, propriétaire de deux wineries en Californie, passe souvent des vacances chez M. Croquet pour parler vins et millésimes.
Le soir même à Antibes, nos compatriotes se sont régalés d’un repas gastronomique à la plage Keller, au restaurant Le César.
Pour clôturer le week-end, une journée magique avec les plus grands artistes du XXe siècle, comme Giacometti, Miro, Calder, Braque, Pol Bury et bien d’autres, qui les attendaient à la Fondation Maeght, à Saint-Paul-de-Vence. Déjeuner ensuite à la mythique Auberge de la colombe d’or, autrefois fréquentée par Prévert, Yves Montand, mais aussi par Picasso, Matisse, Léger, César et d’autres qui y ont laissé des œuvres magnifiques qui font désormais partie de ce cadre unique.

Ils ont décroché le Montblanc
Le prix Montblanc des arts et de la culture, qui récompense simultanément 17 mécènes et personnalités actives à travers le monde, a été remis à Philippe et Zaza Jabre, rendant ainsi hommage à leurs actions et projets en faveur de l’art. Pilotée par les deux présidents de la Fondation Montblanc, Sam Bardaouil et Till Fellrath, la cérémonie s’est déroulée dans les locaux d’Ashkal Alwane, à Sin el-Fil, un lieu qui abritait autrefois la manufacture de meubles « Lignes et Couleurs » avant d’être mis gracieusement à la disposition d’Ashkal Alwane par les Jabre. Étaient présents 120 invités, parmi lesquels l’ancien ministre de la Culture Rony Araiji, l’agent de Montblanc au Liban Jean Tamer, le collectionneur d’art Abraham Karabajia, Gaby Daher (qui travaille en ce moment sur le catalogue de la collection de Philippe Jabre), l’architecte Nabil Gholam, Marwan Assaf, Christine Tohmé, Lamia Joreige, Khalil Joreige et Joanna Hadji-Touma, Joumana Asseily, Nadine Begdache, Naïla Künig Kettaneh, Saleh Barakat. Du musée Sursock étaient présentes Zeina Arida et Elsa Hokayem ; de la Fondation arabe pour l’image Clémence Cottard et Marc Moarkech ; ainsi que Lina Kyriakos (Fondation Saradar) et Marie Maricciuole (Beirut Art Center). Dans l’assemblée également Ghassan et Nayla Geagea, Kamal Mouzawak et Maria Audi Catafago.

Tout est dans le cochon !
Contre l’enfance maltraitée, il ne suffit pas de s’indigner, il faut agir. Ainsi, à la demande de l’artiste franco-libanaise Mouna Rebeiz, Emilio Pucci, Élie Saab, Swarowski, Jenny Packham, Jo Malone, Roger Vivier, et d’autres personnalités de l’art et de la mode ont produit un objet unique et précieux à partir d’une tirelire sous forme de cochon en céramique, moulée dans les fours de Nove di Bassano en Italie. La recette de ces œuvres, qui seront vendues aux enchères par Sotheby’s à la Saatchi Gallery de Londres le 31 mai, sera versée à l’association Innocence in danger, Royaume-Uni. Une ONG qui, à l’instar de celle du Liban menée par Vivianne Debbas, se mobilise pour la protection de l’enfance contre toute forme de maltraitance, dont les abus sexuels. La vente aux enchères (lancée en ligne dès le 17 mai, voir trashicauction.co.uk) sera suivie de l’exposition des peintures de Mouna, The Trash-ic, ou le Trash à l'épreuve du beau.
À cette occasion, l’épouse de l’ambassadeur du Liban à Londres, Jamal Mortada, a organisé un déjeuner qui a réuni autour de l’artiste un nombre de ses amies : Liliana Abboud, Siham Gedeon, Dila Ghandour, Rima Ghibril, Samia Haddad, Amale Hallak, Lina Kalo, Mona Geha, Naïma Kassir, Leila Khalidi Marzagao, Nora Sabbagha, Nada Saleh, Maria Chammas, Monica Thomas et Suzanne Mansour.

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