Rechercher
Rechercher

Dernières Infos - Liban

Aoun craint une implantation des Palestiniens, réitère sa position sur les réfugiés syriens

Le président de la République, Michel Aoun, a affirmé lundi craindre une implantation des Palestiniens au Liban et a réitéré son opposition à la position de la communauté internationale conditionnant le retour des réfugiés syriens dans leur pays à une solution politique.

"Le Liban craint que des mesures proposées par la communauté internationale ne préfigurent une naturalisation des Palestiniens, et il refuse d'attendre une solution politique en Syrie pour organiser le retour des déplacés" syriens, a tweeté M. Aoun sur la page de la présidence. 



Le chef de l'Etat avait reçu lundi matin l'ambassadrice américaine au Liban Elizabeth Richard qui l'a félicité pour le bon déroulement des élections législatives, selon la présidence.

M. Aoun avait rejeté les décisions de la conférence internationale d'aide aux réfugiés syriens, dont près d'un million sont enregistrés au Liban auprès de l'ONU, tenue à Bruxelles les 24 et 25 avril, et qui estimait qu'une solution politique en Syrie devait précéder leur retour dans leur pays. Le président Aoun et le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil réclament un retour des réfugiés dans les zones pacifiées tenues par le régime syrien, alors que la communauté internationale estime un tel retour prématuré.      

Quant aux réfugiés palestiniens vivant au Liban, les autorités libanaises avaient annoncé en décembre que leur nombre s'élevait à 174.000, dans un premier recensement officiel. La présence des Palestiniens a toujours été un sujet délicat au Liban, accentuant notamment les clivages dans la guerre civile qui a ravagé le pays entre 1975 et 1990. Un sentiment anti-palestinien perdure parfois dans le pays et nombreux sont ceux qui refusent une naturalisation des ressortissants palestiniens ayant fui leur terre d'origine après la création en 1948 de l’État d'Israël. En mars, lors d'une conférence, Gebran Bassil avait appelé au "retour volontaire" des réfugiés palestiniens, estimant qu'un tel retour serait "bénéfique pour la cause palestinienne". 

Le président de la République, Michel Aoun, a affirmé lundi craindre une implantation des Palestiniens au Liban et a réitéré son opposition à la position de la communauté internationale conditionnant le retour des réfugiés syriens dans leur pays à une solution politique."Le Liban craint que des mesures proposées par la communauté internationale ne préfigurent une naturalisation des...