Le ministre libanais des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a réitéré lundi sa volonté d’œuvrer pour un retour en Syrie des réfugiés présents au Liban, alors que la communauté internationale estime que les perspectives de retour sont prématurées et doivent être précédées d'une solution politique.
"Notre combat quotidien consiste à œuvrer pour le retour des déplacés en Syrie", a affirmé M. Bassil, lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue belge, Didier Reynders, en marge de la 3e conférence ministérielle internationale sur la protection des victimes de violences ethniques et religieuses au Moyen-Orient. "Il est de notre responsabilité commune de définir les étapes nécessaires afin d'assurer ce retour", a-t-il insisté.
Le chef de la diplomatie a regretté que la question des réfugiés soit un "sujet de discorde" entre le Liban et la communauté internationale en ce qui concerne "la gestion de ce dossier".
Le Liban accueille près d'un million de réfugiés syriens enregistrés auprès de l'ONU. Le pays a officiellement rejeté le communiqué relatif de la conférence internationale d'aide aux réfugiés syriens, tenue à Bruxelles les 24 et 25 avril, et qui estimait qu'une solution politique en Syrie devait précéder leur retour dans leur pays. Le président Michel Aoun et M. Bassil réclament un retour des réfugiés dans les zones pacifiées tenues par le régime syrien, alors que la communauté internationale estime un tel retour prématuré.
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