Le groupe État islamique a revendiqué hier, pour la première fois depuis le début de la campagne, l’assassinat d’un candidat aux législatives du 12 mai, dans son ancien bastion du nord de l’Irak, près de Mossoul.
Il y a six mois, Bagdad annonçait avoir vaincu l’EI et en avoir « fini » avec plus de trois années de combats contre les jihadistes. Mais ceux-ci, désormais terrés dans des zones désertiques ou organisés en cellules clandestines, ont déjà menacé les législatives de samedi, les premières dont l’approche n’était pas ensanglantée jusque-là par la violence.
Dans un communiqué publié sur Telegram, l’EI a revendiqué l’assassinat de Farouq Zarzour al-Joubouri, 45 ans, candidat sunnite sur la liste emmenée par le vice-président Iyad Allaoui, le traitant de « mécréant » car il concourt aux élections, honnies par l’EI.
Ce titulaire d’un doctorat en agriculture a été tué par balles à son domicile situé dans la région de Mossoul – qui fut de 2014 à 2017 la « capitale » du « califat » autoproclamé de l’EI en Irak –, a précisé à l’AFP un responsable administratif local.
Moyen Orient et Monde - Irak
Un candidat aux législatives assassiné par l’EI
OLJ / le 08 mai 2018 à 00h00