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Lifestyle - Mode

Dolce & Gabbana au musée Soumaya, Mexico City

Qu’ont en commun le Mexique et la Sicile natale de Domenico Dolce et Stefano Gabbana ? Sans aucun doute l’esthétique baroque et les touchants objets de culte qui l’accompagnent, notamment dédiés à la Vierge, et en l’occurrence à Santa Maria de Guadalupe. En explorant de nouveaux marchés en Amérique latine, le duo de créateurs le plus baroque de l’histoire de la mode a en effet trouvé à Mexico City son milieu naturel. Vendredi dernier, 20 avril, c’est au musée Soumaya fondé dans la capitale mexicaine par Carlos Slim, le magnat d’origine libanaise, à la mémoire de son épouse, que la griffe Dolce&Gabbana a choisi de présenter sa collection haute couture pour la belle saison. Les collections Alta Moda (femmes) et Alta Sartoria (hommes), déclinées en une centaine de modèles, ont fait l’objet d’un défilé spectaculaire qui rendait hommage à la culture du Mexique et à son folklore.
Précédés par une troupe de mariachi, les mannequins ont défilé sous le regard médusé des sculptures de Rodin et celui, au premier rang, de Sophia Loren et de la Première dame du Mexique Angélica Rivera. La collection féminine, largement inspirée du flamenco, de l’artiste brésilien Romero Britto, qui a signé la robe du finale, et surtout de Frida Kahlo, se distinguait par des diadèmes et des couronnes florales dont certaines arboraient non sans humour une poupée de chiffon à l’effigie de la célèbre artiste. Sans surprise, la collection déploie une profusion de sequins, de manteaux brodés surdimensionnés, de dentelle rouge, noire ou rose et de franges. Chez les hommes, l’inspiration était puisée à même l’univers des corridas et des toreros, avec de somptueuses broderies, des caracos, des mules de velours. Les années 70 étaient également présentes dans la collection masculine avec des imprimés déjantés, des coupes pyjama et des couleurs vives, notamment le rose mexicain, ainsi que des effets métallisés.
Un coup d’éclat qui arrive quelques jours à peine après le défilé de la maison, le 9 avril, au Metropolitan Opera de New York, avec cette fois des clins d’œil à la culture américaine. Dolce&Gabbana défilera à nouveau en juillet dans un palais en bordure du lac de Côme.ais en bordure du lac de Côme

Qu’ont en commun le Mexique et la Sicile natale de Domenico Dolce et Stefano Gabbana ? Sans aucun doute l’esthétique baroque et les touchants objets de culte qui l’accompagnent, notamment dédiés à la Vierge, et en l’occurrence à Santa Maria de Guadalupe. En explorant de nouveaux marchés en Amérique latine, le duo de créateurs le plus baroque de l’histoire de la mode a en effet...

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