Rechercher
Rechercher

Sport - Football – Premier League

Arsenal : le Wexit d’Arsène !

Après 22 ans passés sur le banc du club londonien, le technicien alsacien jette l’éponge.

De gauche à droite : un photomontage montrant quatre phases d’Arsène Wenger (juin 1997, octobre 2000, août 2009 et mars 2018) avec les Gunners. Gabriel Bouys/Adrian Dennis/Glyn Kirk/Ben Stansall/AFP

La fin d’une ère : après 22 années passées sur le banc d’Arsenal, l’entraîneur français Arsène Wenger a décidé hier de s’arrêter en fin de saison avec les Gunners, avec un ultime objectif, remporter l’Europa League pour sauver une saison catastrophique. C’est par un communiqué intitulé « Merci Arsène », en français dans le texte, accompagné d’une photo de Wenger sourire aux lèvres, que le club londonien a annoncé la décision de l’Alsacien âgé de 68 ans.
Trois titres de champion d’Angleterre, sept victoires en Coupe d’Angleterre, dix-neuf participations à la Ligue des champions, dont une finale perdue en 2006 contre Barcelone : l’empreinte laissée par le technicien du côté de Highbury aura été énorme. Et pas seulement sur un plan strictement sportif. C’est sous Wenger qu’Arsenal s’est structuré économiquement et a changé de dimension, abandonnant notamment son mythique stade de Highbury (38 000 places) pour le flambant neuf Emirates Stadium (60 000 places).
« Je suis reconnaissant d’avoir eu le privilège de servir le club pendant tant d’années mémorables », a souligné Wenger dans le communiqué. « Wow, je ne m’attendais pas du tout à cela, mais cela montre la grande dignité et la classe de l’homme », a réagi Cesc Fabregas, sur son compte Instagram, louant le rôle de « mentor » joué par Wenger, alors qu’il a explosé sous ses ordres.
Cette décision intervient alors qu’Arsenal connaît sa plus mauvaise saison sous le règne de Wenger, arrivé à Londres en illustre inconnu, à l’été 1996, en provenance de Nagoya au Japon. Le club occupe actuellement la 6e place de la Premier League et est presque mathématiquement éliminé de la course à la C1 pour la saison prochaine, puisqu’il est à 14 points de la dernière place qualificative et qu’il ne peut plus prendre que 15 points avant le terme du championnat. Et même la Coupe d’Angleterre, bouée de sauvetage du naufrage de la saison passée avec la victoire en finale contre Chelsea, n’a cette fois-ci pas permis de cacher la misère, avec une piteuse sortie de route au 3e tour contre Nottingham Forest (2e division).
« J’appelle les supporteurs à rester derrière l’équipe pour finir sur un sommet », a ajouté Wenger, alors que se profile jeudi prochain une rencontre face à l’Atlético Madrid, match aller des demi-finales d’Europa League, compétition qui offre une place en Ligue des champions en cas de victoire. Un succès éventuel qui permettrait à Wenger de partir la tête haute. Ces dernières saisons, Arsenal s’est vu dépassé sur la scène nationale. Le dernier titre de champion des Gunners remonte à 2004, l’année des « Invicibles » (aucune défaite en championnat cette saison-là). Pour la première fois de l’ère Wenger, le club a quitté le top 4 du championnat la saison passée (5e), manquant ainsi la qualification pour la C1, une première depuis 1998 ! Entre-temps, depuis 2004, les rivaux Manchester United et Chelsea ont été couronnés cinq fois chacun ! Et Manchester City, le nouveau riche, a lui aussi remporté la Premier League à trois reprises.
Conséquence de cette absence de résultats, l’influence de Wenger à Arsenal – tout-puissant lors de ses premières années, avec toute latitude sur l’effectif et les jeunes du club – s’est amenuisée ces deux dernières saisons. En coulisses, la transition s’est préparée, avec les arrivées de Raul Sanllehi en provenance de Barcelone pour prendre la tête des « opérations football », et de Sven Mislintat, en provenance du Borussia Dortmund, devenu nouveau directeur du recrutement.
Le prochain départ de Wenger ouvre la porte à une période d’intenses tractations pour lui trouver un successeur et remettre le club parmi les meilleurs d’Europe. Le nom de l’ancien international français Patrick Vieira, qui a joué pour les Gunners entre 1996 et 2005, est revenu avec insistance ces derniers jours dans les médias britanniques. La question de l’avenir de Wenger se pose également : il avait un contrat allant jusqu’en 2019 à Arsenal et son nom a circulé par le passé au sein des plus grands clubs, dont le PSG.

Source : AFP

La fin d’une ère : après 22 années passées sur le banc d’Arsenal, l’entraîneur français Arsène Wenger a décidé hier de s’arrêter en fin de saison avec les Gunners, avec un ultime objectif, remporter l’Europa League pour sauver une saison catastrophique. C’est par un communiqué intitulé « Merci Arsène », en français dans le texte, accompagné d’une...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut