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Yémen : le nouvel émissaire de l'ONU promet "d'ici deux mois un cadre de négociations"

Le nouvel émissaire de l'ONU pour le Yémen, le Britannique Martin Griffiths, a promis mardi au Conseil de sécurité de lui fournir "dans les deux mois un cadre de négociations" pour mettre un terme au conflit au Yémen.

Lors de sa première présentation de la situation, Martin Griffiths a aussi mis en garde contre "une action imminente" dans le port d'Hodeida, aux mains des rebelles yéménites, qui pourrait "faire dérailler" la recherche d'une paix. "Il y a un vrai danger à ce sujet", a-t-il dit.
L'émissaire a aussi fait part de sa préoccupation face à des informations sur des "mouvements de forces" au Yémen et sur le "redoublement des combats" et des "affrontements sur les lignes de front" avec des victimes civiles. 

A propos de la recherche d'un "accord politique négocié", seule issue possible au conflit, a-t-il insisté, le responsable de l'ONU a souligné que "toutes les parties devaient abandonner toutes pré-conditions" à l'ouverture de discussions. Il leur faut aussi donner "un accès sans entrave" aux zones qu'elles contrôlent, a-t-il ajouté.

Le secrétaire général adjoint de l'ONU pour les Affaires humanitaires, Mark Lowcock, a rappelé de son côté que "trois quarts de la population, plus de 22 millions de personnes, ont besoin d'une aide humanitaire", et que "8,4 millions de personnes sont en insécurité alimentaire".

Le Yémen est entré fin mars dans sa quatrième année d'une guerre meurtrière entre des rebelles houthis contrôlant la capitale Saana et une coalition militaire sous commandement saoudien soutenant des forces du gouvernement internationalement reconnu, réfugiées dans le sud du pays.

Le conflit a fait quelque 10.000 morts et 53.000 blessés, dont de nombreux civils.

Le nouvel émissaire de l'ONU pour le Yémen, le Britannique Martin Griffiths, a promis mardi au Conseil de sécurité de lui fournir "dans les deux mois un cadre de négociations" pour mettre un terme au conflit au Yémen.
Lors de sa première présentation de la situation, Martin Griffiths a aussi mis en garde contre "une action imminente" dans le port d'Hodeida, aux mains des rebelles...