Edouard Philippe a réuni dimanche matin les responsables de l'Assemblée et du Sénat, après les frappes menées dans la nuit de vendredi à samedi contre l'arsenal chimique du régime de Damas.
"Après la réunion d'information autour du Premier ministre, un débat sera organisé comme je l'avais souhaité à l'Assemblée nationale lundi à 17h00", a annoncé sur Twitter M. de Rugy (LREM), ajoutant que "cela permettra(it) au gouvernement de s'exprimer devant tous les députés et à tous les groupes parlementaires d'exprimer leurs positions".
La Constitution stipule, dans son article 35, que le gouvernement "informe le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l'étranger, au plus tard trois jours après le début de l'intervention". "Il précise les objectifs poursuivis. Cette information peut donner lieu à un débat qui n'est suivi d'aucun vote", ajoute l'article.
Lorsque la durée de l'intervention excède quatre mois, le gouvernement soumet sa prolongation à l'autorisation du Parlement.
L'intervention française n'a pas suscité d'union sacrée, de nombreuses voix critiquant cette action menée sans mandat de l'ONU. Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen ou encore Laurent Wauquiez l'ont ainsi dénoncée. Le PS, des personnalités comme Alain Juppé et Xavier Bertrand, ou encore l'UDI soutiennent en revanche cette opération.
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