Le président libanais Michel Aoun a estimé samedi que les raids occidentaux qui ont visé plusieurs cibles militaires du régime syrien n'aideront pas "à trouver une solution politique à la crise syrienne" et affirmé que cela rend la possibilité d'un dialogue "plus difficile".
"Ce qui s'est passé aujourd'hui à l'aube, en Syrie, n'aide pas à trouver une solution politique à la crise syrienne, qui vient d'entrer dans sa huitième année, et empêche toutes les tentatives en cours de mettre fin aux souffrances du peuple syrien", peut-on lire dans un communiqué publié par la présidence.
"Ces événements placent la région dans une situation compliquée et rendent plus difficile la possibilité d'un dialogue, alors qu'il s'agit d'un besoin nécessaire afin de ramener la stabilité", ajoute le chef de l’État, affirmant que les "ingérences étrangères" devraient être limitées car elles ont "rendu la crise plus complexe".
M. Aoun a également indiqué que "le Liban refuse que tout pays arabe soit pris pour cible, indépendamment des raisons". Il a dans ce cadre mis en garde contre "les répercussions (...) de l'implication de grands pays dans la crise syrienne".
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