Les frappes menées dans la nuit par les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France ont visé "le principal centre de recherche" et "deux centres de production" du "programme clandestin chimique" du régime syrien, a affirmé samedi la ministre française des Armées Florence Parly
"C'est la capacité de développer, de mettre au point et de produire des armes chimiques qui est atteinte", a-t-elle ajouté au cours d'une déclaration au palais de l'Elysée. "Le but est simple: empêcher le régime de faire à nouveau usage d'armes chimiques", a-t-elle dit.
"Les infrastructures visées ont servi à développer et à produire des substances utilisées pour tuer des hommes, des femmes et des enfants syriens au mépris de toutes les normes du droit et de la civilisation", a-t-elle insisté.
"Nous ne cherchons pas la confrontation et nous refusons toute logique d'escalade militaire. c'est la raison pour laquelle avec nos alliés, nous avons veillé à ce que les Russes soient prévenus en amont", a souligné la ministre.
De son côté, la France a mobilisé à la fois des frégates multimissions en Méditerranée et des avions de chasse pour frapper en Syrie, a-t-elle annoncé.
"Des frégates multimissions, accompagnées de bâtiment de protection et de soutien, ont été déployées en mer Méditerranée. Dans le même temps un raid aérien est parti en début de nuit de plusieurs bases aériennes en France afin de rejoindre les côtes de la Syrie", a-t-elle dit.
"Ces différents moyens ont tiré de manière parfaitement coordonnée des missiles de croisière (...) en étroite synchronisation avec nos alliés américains et britanniques", selon la ministre.
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