Le conflit syrien ne devrait pas dégénérer en guerre totale en dépit des nouvelles tensions apparues ces derniers temps entre les Occidentaux, d'un côté, et le régime de Damas et ses soutiens, de l'autre, a déclaré le numéro deux du Hezbollah, Cheikh Naïm Kassem, dans un entretien publié vendredi au Liban.
Le mouvement chiite est lui-même impliqué dans la guerre civile syrienne où il soutient les forces pro-gouvernementales au côté de la Russie et de l'Iran.
"Nous écartons l'hypothèse selon laquelle la situation pourrait évoluer en affrontement américano-russe ou vers une situation de guerre totale", a-t-il déclaré au quotidien arabophone libanais Al Joumhouria. "Les conditions ne sont pas réunies pour une guerre totale (...) à moins que Trump et Netanyahu perdent complètement la raison", a-t-il dit.
Le président américain menace de lancer des frappes aériennes contre des cibles militaires en Syrie en représailles à l'attaque chimique que le régime de Damas est accusé d'avoir conduite contre la population civile de la ville de Douma.
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