Deux groupes de spécialistes "arriveront séparément en Syrie jeudi ainsi que demain, vendredi", a-t-il déclaré à des journalistes.
L'OIAC doit se réunir lundi pour discuter de l'attaque chimique présumée perpétrée samedi à Douma, près de Damas, qui a fait au moins quarante morts.
"Nous faciliterons l'arrivée de l'équipe où qu'elle le veuille, à Douma, pour vérifier s'il y a eu ou non utilisation de substances chimiques", a relevé M. al-Jaafari, relevant que Damas avait "nié 1.000 fois" les affirmations selon lesquelles les forces du régime ont mené des attaques chimiques.
Il a suggéré que des "terroristes" avaient acquis des armes chimiques de Libye et que les services de renseignement turcs, saoudiens, américains et français avaient joué un rôle dans le transfert de ces armes sur le terrain des combats.
Il s'exprimait avant la tenue d'une réunion à huis clos du Conseil de sécurité consacrée à la menace d'une action militaire contre la Syrie, en représailles à l'attaque chimique présumée de Douma.
Cette réunion a été convoquée à la demande de la Bolivie, qui a soutenu mardi la Russie --soutien indéfectible du régime de Damas-- lors de votes au Conseil concernant la situation en Syrie.
Les plus commentés
Hariri reçoit une délégation du Hezbollah, qui l'invite aux funérailles de Nasrallah
Retrait israélien : l’État brandit l’arme de la diplomatie, le Hezbollah ne l’entend pas de cette oreille
499 jours plus tard... le retour des habitants du Sud, la tête haute et le cœur lourd