"Evidemment, c'est l'attaque chimique qui nous a poussés à accepter" de partir, a déclaré à l'AFP Yasser Delwane, le chef du bureau politique de Jaich al-Islam, dont les combattants continuaient de quitter jeudi Douma, localité située près de Damas, pour rejoindre des zones rebelles dans le nord syrien.
Le régime syrien avait annoncé dimanche qu'un accord d'évacuation avait été accepté par Jaich al-Islam, dernier groupe rebelle encore présent dans la Ghouta et retranché à Douma, qui avait pourtant martelé sa détermination à rester dans la région.
Cette annonce intervenait au lendemain d'une attaque chimique présumée, dénoncée samedi par le groupe rebelle mais aussi par les secouristes des casques blancs, qui avaient fait état de dizaines de morts.
Le régime syrien et ses deux alliés indéfectibles, la Russie et l'Iran, ont nié toute attaque chimique à Douma mais le drame a provoqué un tollé international, poussant les Etats-Unis et la France à brandir la menace de frappes de représailles en Syrie.
Des milliers de personnes, des combattants accompagnés de leur famille mais aussi des civils, ont déjà quitté Douma. Le chef de Jaich al-Islam, Issam Bouwaydani, fait partie de ces évacués.
"Tous les dirigeants ne sont pas partis. Les départs se poursuivent", a toutefois précisé à l'AFP M. Delwane.
Les plus commentés
Le CPL hors du gouvernement, mais pas de la vie politique ?
Trump s'engage à « acheter et posséder » la bande de Gaza
Comment les Arabes peuvent-ils dire non à Trump ?