Ce canal "se trouve dans un état actif et la ligne est utilisée des deux côtés", a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Ce canal de communication, dont la suspension avait été annoncée plusieurs fois auparavant lors de périodes de tensions, joue un rôle clef pour éviter les incidents au sol et dans le ciel syrien.
Il repose notamment sur une ligne téléphonique spéciale entre le centre de commandement des opérations aériennes de la coalition, situé au Qatar, et son équivalent russe.
Outre la ligne téléphonique dédiée, Russes et Américains se sont mis d'accord sur un certain nombre de procédures à respecter dans leurs opérations, comme des conventions sur les fréquences radio à utiliser dans les échanges entre pilotes des deux pays.
Russes et Américains ont également utilisé ce canal pour définir des zones dites de "déconfliction", des zones considérées comme très sensibles par l'un des deux partenaires et où toute intrusion est considérée comme une menace.
Les Occidentaux, Washington en tête, ont menacé le régime de Damas de frappes imminentes après une attaque chimique présumée début avril dans l'enclave rebelle de Douma, qu'ils imputent aux forces de Bachar el-Assad.
La Russie a dénoncé un "prétexte" utilisé pour lancer une opération militaire contre son allié et a prévenu qu'elle abattrait tout missile lancé contre la Syrie.
"Nous considérons qu'il est absolument essentiel d'éviter tout acte qui serait en mesure d'aggraver les tensions en Syrie. Cela aurait un effet extraordinairement destructeur sur tout le processus de règlement syrien", a indiqué M. Peskov jeudi.
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