La Première ministre britannique Theresa May s'est dite consternée mercredi par le veto de la Russie à un projet de résolution américain au Conseil de sécurité prévoyant un mécanisme d'enquête sur le recours aux armes chimiques en Syrie.
"Cela me consterne, mais cela ne m'étonne pas", a déclaré Mme May.
Le projet de texte américain - approuvé par 12 voix, deux contre (Russie et Bolivie) et une abstention (Chine) - proposait la création pour un an d'un nouveau "mécanisme d'enquête indépendant des Nations unies" (Unimi) sur le recours aux armes chimiques en Syrie, après les attaques de samedi à Douma.
"Nous travaillons avec nos alliés et partenaires et nous parvenons rapidement à comprendre ce qui s'est passé sur le terrain. Tout indique que le régime syrien est responsable", a déclaré la Première ministre britannique. "Le recours à des armes chimiques ne peut rester sans réponse", a-t-elle ajouté. "Nous allons travailler avec nos alliés les plus proches sur la manière d'assurer que les responsables rendent des comptes".
Donald Trump a averti mercredi d'une riposte occidentale imminente au bombardement chimique présumé en Syrie, portant la tension avec Moscou à son sommet depuis le début de cette crise.
Cette perspective d'une action militaire des Américains, soutenus par la France et probablement la Grande-Bretagne, s'inscrit dans un contexte extrêmement difficile entre l'Occident et la Russie.
L'armée russe a elle accusé les Casques blancs - secouristes dans les zones rebelles - d'avoir "mis en scène" l'attaque "aux gaz toxiques" à Douma.
"Cela me consterne, mais cela ne m'étonne pas", a déclaré Mme May.
Le projet de texte américain - approuvé par 12 voix, deux contre (Russie et...
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