Le PDG de Facebook Mark Zuckerberg a estimé mardi devant le Sénat américain que le réseau social n'était pas un monopole et indiqué qu'il n'était pas hostile à une régulation de ce secteur, à l'image de ce que s'apprête à mettre en place l'Union européenne.
A la question d'un sénateur qui lui demandait si le réseau aux deux milliards d'utilisateurs n'était pas un monopole, M. Zuckerberg a répondu : "je n'ai pas cette impression".
Le jeune milliardaire âgé de 33 ans se retrouvait sur le grill mardi devant le Sénat américain, confronté à des parlementaires très remontés contre Facebook sur la protection des données et la manipulation politique. La polémique a pris une tournure retentissante mi-mars avec l'éclatement du scandale Cambridge Analytica.
Interrogé sur la question de la régulation qui pourrait s'appliquer aux réseaux sociaux pour protéger les données personnelles de leurs utilisateurs, Mark Zuckerberg a répondu que "ma position n'est pas qu'il ne devrait pas y avoir de régulation".
"Je pense que la vraie question est de savoir, alors que l'internet devient plus important dans la vie des gens, quelle est la bonne régulation".
Répondant à un sénateur qui lui demandait si la réglementation européenne qui doit prochainement entrer en vigueur est appropriée, le PDG du premier réseau social du monde a jugé qu'"ils ont compris".
Un nouveau règlement européen sur la protection des données personnelles, appelé "RGPD", doit entrer en vigueur le 25 mai.
Les plus commentés
Israël est en train de perdre, mais pas autant que les Palestiniens
Don de l'UE : après avoir déclaré la guerre à Mikati, les chrétiens proposent-ils la paix ?
Retour des Syriens : Assad s'impose dans le débat