Le bloc du changement et de la réforme a affirmé mardi que sous le mandat du président Michel Aoun, et à la veille des élections législatives, il n'acceptera pas "qu'un quelconque citoyen subisse la moindre pression".
Le bloc "demande, à la veille des élections, à tous ceux qui supervisent le processus électoral, de veiller à la transparence des élections", a déclaré le secrétaire général du bloc, le député Ibrahim Kanaan, à l'issue de la réunion hebdomadaire du groupe. "Nous sommes soumis à la commission de supervision des élections et à tous les organes de surveillance existants parce que sous le régime du président Aoun nous n'accepterons pas qu'un quelconque citoyen subisse la moindre pression, a-t-il ajouté. La justice protégera les citoyens et nous aussi, nous défendrons la liberté d'opinion des citoyens, le temps passé est révolu".
En ce qui concerne la Conférence économique pour le développement par les réformes et avec les entreprises (CEDRE) qui a eu lieu vendredi à Paris, M. Kanaan a affirmé que "les dons et les prêts bonifiés obtenus doivent être accompagnés de réformes au niveau interne, et c'est ce que réclame le bloc du changement et de la réforme".
Concernant l'article 50 de la loi de finances pour 2018, "la commission des finances l'avait suspendu et décidé de laisser le Parlement réuni en séance plénière s'exprimer à ce sujet", a également dit M. Kanaan, qui préside la commission.
Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a vivement dénoncé le week-end dernier l’article 50 de la loi du budget 2018 votée le 29 mars, en vertu duquel "tout ressortissant arabe ou étranger qui achète une unité résidentielle au Liban peut obtenir un permis de séjour permanent".
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