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Moyen Orient et Monde

Chambres à gaz nazies qualifiées de « détail » : Le Pen définitivement condamné


La Cour de cassation, plus haute juridiction française, a confirmé hier la condamnation de Jean-Marie Le Pen à 30 000 euros d’amende pour avoir, en avril 2015, de nouveau qualifié les chambres à gaz de « détail » de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, rendant cette sentence définitive. La haute juridiction, qui juge la bonne application du droit, a rejeté le pourvoi du cofondateur du parti français d’extrême droite Front national (FN) contre sa condamnation pour contestation de crime contre l’humanité, prononcée le 1er mars 2017 par la cour d’appel de Paris. « Ça ne m’étonne pas de ces crapules », a réagi M. Le Pen après lecture de la sentence. « Je suis indigné de la connivence qui existe entre les différentes catégories de magistrats au syndicat de la magistrature », a-t-il ajouté, elliptique. M. Le Pen (89 ans) avait déjà été condamné à deux reprises, au civil, par la justice française pour ces propos tenus pour la première fois en 1987.

La Cour de cassation, plus haute juridiction française, a confirmé hier la condamnation de Jean-Marie Le Pen à 30 000 euros d’amende pour avoir, en avril 2015, de nouveau qualifié les chambres à gaz de « détail » de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, rendant cette sentence définitive. La haute juridiction, qui juge la bonne application du droit, a...

commentaires (2)

AVEC L,AGE... IL DIVAGUE ! FAUT PAS TROP LUI EN VOULOIR...

LA LIBRE EXPRESSION

13 h 29, le 28 mars 2018

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Commentaires (2)

  • AVEC L,AGE... IL DIVAGUE ! FAUT PAS TROP LUI EN VOULOIR...

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 29, le 28 mars 2018

  • Bien entendu, les chambres à gaz ne sont pas un simple "détail " de l'histoire , pas plus que les noyades de Nantes et l'extermination de la Vendée décrétée par la Convention. Il n'empêche que les qualifier ainsi ne signifie pas que le Pen nie leur caractère de crime contre l'humanité. En France, sur certains sujets, la liberté de penser est abolie. Ainsi on peut être condamné pour avoir simplement, s'appuyant sur des arguments techniques, revu à la baisse le nombre de victimes de la Shoah.

    Yves Prevost

    08 h 10, le 28 mars 2018

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