Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Pour le Canada, fin du litige entre Boeing et Bombardier sur l'antidumping

Le gouvernement canadien a jugé vendredi comme un élément positif que le constructeur américain Boeing décide de ne pas faire appel de la décision annulant les taxes antidumping sur les importations des avions CSeries de Bombardier.

Pour la ministre des Affaires étrangères Chrystia Freeland, cette décision du constructeur aéronautique est "un développement positif dans les relations de longue date entre le Canada et Boeing".

La Commission américaine du commerce international (USITC) avait à l'unanimité fin janvier rejeté la demande de Boeing d'imposer des taxes et des droits compensatoires de 300% sur chaque avion CSeries vendu par Bombardier aux Etats-Unis, en jugeant que l'entreprise américaine n'était pas concurrencée sur le segment de marché du constructeur canadien.

"Le gouvernement du Canada est heureux d'apprendre que Boeing a choisi de ne pas interjeter appel de la décision", a salué Chrystia Freeland.
C'est "une excellente nouvelle pour l'industrie aérospatiale canadienne (...) et pour les milliers d'employés" du secteur des deux côtés de la frontière, selon la ministre. "Cela met fin aux litiges dans ce dossier", selon Mme Freeland laissant entendre au passage que le constructeur Boeing revenait en grâce auprès du gouvernement canadien. 

Après la décision de la commission américaine du commerce, le gouvernement canadien avait autorisé Boeing à participer à l'appel d'offres pour le remplacement de sa flotte de vieux avions de chasse F18.

Fin décembre, le gouvernement de Justin Trudeau avait décidé de ne pas acheter 18 Super Hornet de Boeing pour plus de 5 milliards de dollars pour protester contre l'attitude du constructeur américain dans le contentieux avec Bombardier.

Le gouvernement canadien a jugé vendredi comme un élément positif que le constructeur américain Boeing décide de ne pas faire appel de la décision annulant les taxes antidumping sur les importations des avions CSeries de Bombardier.
Pour la ministre des Affaires étrangères Chrystia Freeland, cette décision du constructeur aéronautique est "un développement positif dans les relations...