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Catalogne : la justice confirme les poursuites pour rébellion contre 13 indépendantistes

Le juge de la Cour suprême espagnole Pablo Llarena a confirmé vendredi de lourdes poursuites, pour rébellion, contre 13 indépendantistes catalans dont l'ex-président régional Carles Puigdemont, a annoncé la Cour.

Il est notamment accusé d'avoir organisé le référendum d'autodétermination du 1er octobre malgré son interdiction et "le grave risque d'incidents violents".

L'actuel candidat à la présidence de la Catalogne Jordi Turull, convoqué vendredi devant le juge, est également poursuivi pour rébellion, punie de lourdes peines qui peuvent aller jusqu'à 30 ans de prison, notamment pour avoir "impulsé la mobilisation en tant que porte-parole du gouvernement" régional.

Au total, neuf membres du gouvernement destitué sont poursuivis pour rébellion, ainsi que l'ex-présidente du parlement catalan Carme Forcadell, les présidents d'associations indépendantistes Jordi Sanchez et Jordi Cuixart et la numéro deux de la Gauche républicaine de Catalogne Marta Rovira.

"Malgré les déclarations répétées d'inconstitutionnalité et de nullité (...) les organes exécutifs de la Généralité (exécutif) de Catalogne ont continué leur permanente et obsessionnelle activité pour créer les dénommées structures d'État" qui devaient poser les bases d'une République indépendante, écrit le magistrat.

Le juge évoque particulièrement une manifestation tendue, dix jours avant le référendum interdit, où des milliers de militants séparatistes ont assiégé pendant plusieurs heures un bâtiment public où la garde civile menait une perquisition. Il la qualifie de "soulèvement violent", estimant que les dirigeants catalans "savaient que ce type d'agissement était indispensable pour mener à bien un référendum interdit par les tribunaux, dont dépendait la déclaration d'indépendance".

Le juge de la Cour suprême espagnole Pablo Llarena a confirmé vendredi de lourdes poursuites, pour rébellion, contre 13 indépendantistes catalans dont l'ex-président régional Carles Puigdemont, a annoncé la Cour.Il est notamment accusé d'avoir organisé le référendum d'autodétermination du 1er octobre malgré son interdiction et "le grave risque d'incidents violents".L'actuel...