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Bahreïn: une détenue hospitalisée après une grève de la faim

Une militante bahreïnie de premier plan a été hospitalisée jeudi, quelques jours après avoir entamé sa deuxième grève de la faim derrière les barreaux pour protester contre le traitement des prisonniers, a annoncé sa famille.

Hajar Mansour Hassan, 49 ans, et son fils de 18 ans ont été condamnés en octobre à trois ans de prison, dans un procès dénoncé par des organisations de défense des droits de l'Homme comme étant un acte de représailles politiques contre les militants bahreinis.

Mme Hassan a été hospitalisée jeudi avec une hypoglycémie, trois jours après avoir entamé une grève de la faim pour protester contre le traitement réservé aux détenus de la célèbre prison d'Issa Town, a annoncé à l'AFP son gendre Sayed Ahmed Alwadaei, qui dirige une ONG de défense des droits de l'Homme.
Le ministère de la Justice n'a pas fait de commentaire dans l'immédiat.

Ebtisam Alsaegh, une autre militante influente, a aussi évoqué dans un tweet l'hospitalisation de Hajar Mansour Hassan.
Mme Hassan --qui avait déjà observé une grève de la faim en octobre-- et son fils avaient été condamnés en vertu d'une loi antiterroriste pour avoir posé une "fausse bombe" au sud de la capitale Manama.
Human Rights Watch et Amnesty International ont condamné le verdict, Amnesty qualifiant cette condamnation de "représailles" contre le travail de M. Alwadaei, qui dirige le Bahrain Institute for Rights and Democracy (BIRD), une ONG basée à Londres.

Le petit royaume de Bahreïn, siège de la Ve Flotte des Etats-Unis, mène depuis 2011 une sévère répression contre les représentants de la majorité chiite qui demandent des réformes et le respect des droits de l'Homme.
Les organisations de défense des droits de l'Homme accusent régulièrement ce pays du Golfe de vouloir supprimer toute forme d'opposition.

Une militante bahreïnie de premier plan a été hospitalisée jeudi, quelques jours après avoir entamé sa deuxième grève de la faim derrière les barreaux pour protester contre le traitement des prisonniers, a annoncé sa famille. Hajar Mansour Hassan, 49 ans, et son fils de 18 ans ont été condamnés en octobre à trois ans de prison, dans un procès dénoncé par des organisations...