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Liban - Législatives 2018

Les retraits de candidatures se multiplient

L’avocat Nabil Halabi, candidat à l’un des sièges sunnites de Beyrouth II, s’est retiré de la course électorale, hier, à l’issue d’une réunion avec Saad Hariri. Photo Dalati et Nohra

Les retraits de candidatures se sont multipliés hier, à quelques heures de la date limite fixée à cette fin, et à quelques jours de la date limite pour le dépôt des listes au ministère de l’Intérieur.
Quatre candidats se sont successivement retirés de la course électorale hier à partir de la Maison du centre, à l’issue d’un entretien avec le chef du courant du Futur, le Premier ministre Saad Hariri. Il s’agit de Nabil Halabi (sunnite, Beyrouth II), Nabil Maad (sunnite, Chouf-Aley), Abdel Aziz Samad (sunnite, Denniyé) et Radwan Alameddine (sunnite, Minié). Les quatre ont exprimé à l’issue de leur entretien leur soutien aux listes emmenées par M. Hariri.
Le plus explicite a été M. Halabi, pourtant proche des milieux islamistes de Tripoli et de l’ancien ministre Achraf Rifi. « J’ai tenu à me retirer en faveur de la liste du courant du Futur à partir de la Maison du centre. J’appelle tous les parents, frères et amis qui ont investi leur confiance en moi, que ce soit à Beyrouth ou dans d’autres régions, à rester fidèles à cette ligne, dans la mesure où la prochaine étape, jusqu’en 2022, sera très délicate dans la région », a-t-il indiqué à l’issue de sa rencontre avec M. Hariri.
 « Je renouvelle mon soutien à la ligne de la modération forte contre l’extrémisme et pour ne pas que les droits soient spoliés. C’est sur cette base que nous devons nous positionner. (…) Le Liban est le maillon faible d’une région où se déroulent des séismes (…). Saad Hariri a mis en place un compromis politique qui a protégé le Liban d’un destin similaire à celui de l’Irak et de la Syrie, et la politique est l’art du possible. Il dirige les choses avec une patience exemplaire tout en préservant les constantes, et nous sommes à ses côtés », a encore dit Nabil Halabi, en justifiant son retrait par une volonté d’ « unifier les rangs » et d’ « éviter la dispersion ».
 « Si nous lisons bien les signaux en provenance des différents pays ou de la région, nous pouvons en comprendre que Saad Hariri a fait le bon choix pour les quatre années à venir. Il convient de rester aux côtés de la position arabe pour préserver notre identité contre ceux qui veulent nous la voler, et tout le monde est témoin de ce que la région subit dans ce cadre », a-t-il conclu.
Parmi les autres retraits de candidatures hier, ceux d’Élie Mahfoud (maronite, Akkar), Haytham Ezzeddine (sunnite, Akkar), Ahmad Haddam (alaouite, Akkar), Jamil Hadchiti (maronite, Baalbeck-Hermel), Nabil Moussa (grec-orthodoxe, Koura), Nizam Mghayt (sunnite, Tripoli-Minié-Denniyé) et Gabriel Maalouli (grec-orthodoxe, Rachaya-Békaa-Ouest).

Les retraits de candidatures se sont multipliés hier, à quelques heures de la date limite fixée à cette fin, et à quelques jours de la date limite pour le dépôt des listes au ministère de l’Intérieur. Quatre candidats se sont successivement retirés de la course électorale hier à partir de la Maison du centre, à l’issue d’un entretien avec le chef du courant du Futur, le Premier...

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