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Liban

Onze candidats sous la houlette de « Mouwatinoun wa mouwatinat fi dawla »

Charbel Nahas annonce sa candidature au Metn.

Les onze candidats de Mouwatinoun wa mouwatinat fi dawla.

Le mouvement Mouwatinoun wa mouwatinat fi dawla (Citoyens et citoyennes dans un État) a annoncé hier sa participation aux prochaines législatives avec 11 candidats répartis sur 7 circonscriptions.
Lors d’une conférence de presse tenue au théâtre al-Madina, l’ancien ministre et secrétaire général du mouvement, Charbel Nahas, a résumé le titre de la bataille que comptent mener les candidats du mouvement par « une confrontation globale » contre l’establishment politique. Celle-ci se fera dans l’objectif d’une « alternative à un pouvoir qui a échoué à tous les niveaux » et qui « s’est érigé en oligarchie ».
 « Le pouvoir en place n’est pas né hier », a affirmé M. Nahas. « Il est formé de chefs de milices qui se sont entre-tués et nous ont tués. Ils ont constitué des mafias et ont réussi à nous subtiliser notre argent et nos ressources », a-t-il dénoncé.
Évoquant l’expérience des élections municipales de 2016, M. Nahas a rappelé que les candidats en lice ont réussi à « arracher aux plus grands blocs politiques en compétition plus de 8 % des voix des électeurs sur l’ensemble du territoire ».
Désormais, les membres du mouvement se disent déterminés à s’embarquer dans une confrontation globale contre l’establishment politique « pour protéger la société par le biais d’un programme politique clair et unifié pour l’ensemble du Liban ».
Au menu de ce programme : le dépassement de l’appartenance confessionnelle par le rétablissement de la relation directe entre l’État et le citoyen « qui n’aura plus à compter sur son allégeance communautaire », la consécration du droit au travail, à l’éducation et à l’habitat « qui ne doivent plus rester des slogans creux », l’adoption d’une indemnité de retraite pour l’ensemble des Libanais qui travaillent via un système d’épargne obligatoire, ou encore l’engagement de mettre un terme aux atteintes aux biens-fonds publics et aux détournements des fonds publics.
 « Nous ne sommes pas un ramassis de maronites avec des chiites, des catholiques ou des sunnites (…). Nous sommes des citoyens et des citoyennes avec un objectif ferme qui est de contribuer à l’édification d’un État laïc, juste, démocratique et capable », a-t-il dit, un « État où tout le monde a sa place et sans lequel il n’y a pas de protection ».
Voici la liste des candidats : Fadia Bazzi (chiite, Nabatiyé-Marjeyoun-Hasbaya-Bint-Jbeil), Maan el-Amine (chiite, Nabatiyé-Marjeyoun-Hasbaya-Bint-Jbeil), Rania el-Masri (druze, Baabda), Ali Darwiche (chiite, Baabda), Petra Samaha (grecque-catholique, Beyrouth I), Charbel Nahas (grec-catholique, Metn), Joséphine Zogheib (maronite, Kesrouan-Jbeil), Layal Bou Moussa (maronite, Batroun-Zghorta-Koura-Bécharré), Narimane Chamaa (sunnite, Tripoli-Minié-Denniyé), Mounir Maurice Doumani (grec-orthodoxe, Tripoli-Minié-Denniyé), Moussa Khoury (maronite, Tripoli-Minié-Denniyé).

Le mouvement Mouwatinoun wa mouwatinat fi dawla (Citoyens et citoyennes dans un État) a annoncé hier sa participation aux prochaines législatives avec 11 candidats répartis sur 7 circonscriptions. Lors d’une conférence de presse tenue au théâtre al-Madina, l’ancien ministre et secrétaire général du mouvement, Charbel Nahas, a résumé le titre de la bataille que comptent mener les...
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