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Dernières Infos - Liban

Amnistie : sit-in de proches de détenus islamistes devant la prison de Roumieh

Des proches de détenus islamistes réclamant une amnistie générale se sont rassemblés dimanche après-midi, coupant la route devant la prison de Roumieh, la plus grande du pays. Ils ont répondu à un appel à manifester lancé samedi. 

"1200 détenus sont accusés à tort de terrorisme, victime de tensions politiques à Tripoli, et plus de 400 détenus sont accusés d'avoir eu des contacts en Syrie et d'avoir participé à des combats là-bas", a déclaré le cheikh Ahmad Chemali lors de ce rassemblement. "Nous demandons la libération des personnes qui s'en sont pris à l'armée libanaise et de ceux contre lesquels des fausses preuves ont été fabriquées car ils ont été la victime d'un complot", a-t-il ajouté.

Dans la semaine, des centaines de détenus ont débuté une grève de la faim.

Les familles coupent brièvement depuis plusieurs jours plusieurs axes routiers en signe de colère. 

Ces rassemblements interviennent après une déclaration, le 28 février, du président de la République Michel Aoun, qui avait assuré qu’il "ne signera aucune loi qui amnistierait les détenus condamnés – ou qui seront condamnés – pour avoir tué des soldats libanais". 

Manifestant de manière régulière, ces familles, à l'instar des mouvements islamistes et salafistes du pays, réclament l'adoption d'une loi d'amnistie générale ne souffrant aucune exception, en référence aux dérogations prévues par le projet de loi pour les crimes de terrorisme et ceux qui ont occasionné des victimes civiles et militaires. 

Une course contre la montre est désormais engagée pour l'adoption de cette loi, alors que la volonté de certaines des principales composantes politiques de faire voter ce texte avant les législatives de mai prochain se heurte aux difficultés techniques et politiques que cette loi pose.

Des proches de détenus islamistes réclamant une amnistie générale se sont rassemblés dimanche après-midi, coupant la route devant la prison de Roumieh, la plus grande du pays. Ils ont répondu à un appel à manifester lancé samedi. "1200 détenus sont accusés à tort de terrorisme, victime de tensions politiques à Tripoli, et plus de 400 détenus sont accusés d'avoir eu des...