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Scan TV - À ne pas manquer / Reportage

Et ces Libanais que nous avons oubliés en Israël ?

Tahkik lève le voile sur une question humanitaire et sociale concernant des milliers de Libanais bloqués de l'autre coté de la frontière.

Depuis 18 ans, des familles originaires du Liban-Sud sont toujours déchirées et vivent dans l’espoir de se réunir un jour sous le ciel libanais en toute tranquillité. « Milia en est un exemple, explique la femme de télévision Claude Abou Nader Hindi à L’Orient-Le Jour. Elle est rentrée avec son frère au Liban après avoir fui en Israël avec ses parents suite au retrait israélien. » Afin de poursuivre leurs études au Liban, les deux enfants ont laissé derrière eux le reste des membres de leur famille. Leurs grands-parents se sont occupés de leur éducation et Milia n’a plus jamais revu ses parents, sauf une fois après que l’équipe de « Tahkik » a pu arranger une rencontre très douloureuse à Chypre... « Cela a été un moment très émouvant durant lequel la jeune fille a pu appeler son père papa », reprend la journaliste.

C’est un reportage fort en émotions qui sera diffusé dimanche soir à partir de 18h45 sur la MTV pour dénoncer cette situation sociale dramatique impliquant une centaine de familles du Liban-Sud et dont certaines se sont adaptées avec leurs enfants au système scolaire israélien. « Même si ces personnes pourront rentrer un jour, quelle sera la valeur de leurs diplômes décrochés en Israël ? Y aura-t-il un système d’équivalence ? » se demande Claude Abou Nader Hindi. « C’est une question humanitaire qui va au-delà de la politique, ou des accusations d’espionnage ou de trahison, ce sont des familles disloquées et des enfants qui grandissent loin de leurs parents accusés d’être des collaborateurs au service de l’État hébreu », ajoute-t-elle.
C’est l’histoire de milliers de citoyens libanais exilés, terrorisés à l’idée qu’ils puissent être entraînés en prison pour la simple raison qu’ils travaillaient et vivaient dans des zones contrôlées par l’armée israélienne au Liban-Sud, préférant ainsi la solitude et le déchirement en attendant une loi d’amnistie qui puisse mettre fin à leur cauchemar. Toujours est-il que cette question épineuse suscite toujours beaucoup de conflits pour les Sudistes : certains ne s’empêchent toujours pas aujourd’hui de lancer des accusations contre leurs voisins, dont les fils n’avaient d’autre choix, selon eux, que de s’enrôler dans les rangs de la milice pro-israélienne d’Antoine Lahd afin de survivre et rester sur leurs terres.


Pour mémoire

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Depuis 18 ans, des familles originaires du Liban-Sud sont toujours déchirées et vivent dans l’espoir de se réunir un jour sous le ciel libanais en toute tranquillité. « Milia en est un exemple, explique la femme de télévision Claude Abou Nader Hindi à L’Orient-Le Jour. Elle est rentrée avec son frère au Liban après avoir fui en Israël avec ses parents suite au retrait...

commentaires (7)

LE PIRE dans tout ca c’est que 60% de militaires qui formaient l’asl Étaient ...

Bery tus

23 h 49, le 11 mars 2018

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Commentaires (7)

  • LE PIRE dans tout ca c’est que 60% de militaires qui formaient l’asl Étaient ...

    Bery tus

    23 h 49, le 11 mars 2018

  • Paradoxes libanais: On abrite un million et demi de réfugiés du pays qui nous a meurtri pendant des décennies et on refuse le retour de quelque milliers de ces libanais qui se défendaient par tous moyen disponible!

    Wlek Sanferlou

    21 h 45, le 11 mars 2018

  • "La reconnaissance est une maladie du chien non transmissible à l'homme." Le Liban avait accueilli les Palestiniens à bras ouverts depuis 1948. Il a été récompensé le 13 avril 1975 par la bosta de Aïn-Rammaneh... Dès cette année-là, des hordes de Palestiniens armés ont encerclé les chrétiens frontaliers pour les anéantir par la faim comme Jamal Bacha el-Jazzar en 1915, ce qui a provoqué la création de l'ALS par le général Saad Haddad puis par le général Antoine Lahd pour les défendre. L'ALS liquidée certains se sont réfugiés de l'autre côté de la frontière afin de ne pas être assassinés par qui vous savez (!). Depuis 20 ans, les mêmes (!) ne leur permettent pas de rentrer à leurs villages natals. Plus de 700.000 Palestiniens vivent au Liban, mais le Liban est interdit à quelques milliers de Libanais authentiques réfugiés en Israél pour survivre.

    Un Libanais

    19 h 29, le 11 mars 2018

  • Pourquoi ceux qui ont collaboré avec l'occupant israélien doivent-ils être exilés tandis que ceux qui ont collaboré avec l'occupant syrien sont députés et ministres?

    Yves Prevost

    17 h 13, le 11 mars 2018

  • UN CRIME CONTRE LES FAMILLES DES MEMBRES DE L,ARMEE LIBANAISE DU SUD POUSSES INITIALEMENT DANS LEUR ACTION PAR LES EXACTIONS PALESTINIENNE !

    MON CLAIR MOT A GEAGEA CENSURE

    10 h 37, le 11 mars 2018

  • On comprend le drame de ces malheureux Libanais, de l'autre côté de notre frontière-Sud. Mais voilà...nos super-responsables politiques de tous bords sont déjà totalement incapables de résoudre les problèmes de leurs concitoyens à l'intérieur des frontières du Liban... Alors comment peut'on espérer qu'ils tournent leurs regards dans la direction de ces malheureux, là-bas en "territoire enemi" ? C'est vrai, ces malheureux sont séparés de leurs familles etc., et on comprend leur douleur. Mais...pour certains aspects de leur vie de tous les jours...ne sont-ils pas mieux...là-bas ? Leurs enfants vont à l'école, alors que chez nous, beaucoup ne peuvent y aller, parce que notre "Etat" est incapable de leur fournir cette prestation gratuite et pourtant basique. Par contre, certains de nos super-politiciens vont parader dans des pays à l'autre bout du monde en s'inquiétant, pour d'évidentes raisons électorales...de la diaspora libanaise qui y vit bien mieux que dans leur patrie d'origine ! Ainsi tourne notre pays le Liban, dans des directions opposées à toute raison... Irène Saïd

    Irene Said

    10 h 37, le 11 mars 2018

  • C'est problème social et humain important que notre état, notre peuple doit s'en occuper et très rapidement. C'est une tranche du peuple libanais victime d'un conflit qui dépasse sa volonté et qui souffre. Il n'est pas question d'exclure une partie de la nation pour des considérations qui dépassent leur compréhension.

    Sarkis Serge Tateossian

    02 h 25, le 11 mars 2018

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