Le "club de la police" a été banni mercredi du principal stade de Bagdad après des échauffourées entre policiers et gardes du terrain de football qui voulaient interdire à un des responsables de ce club d'assister à un match.
Ce dernier avait en effet ouvert le feu le 21 janvier sur le bus du club adverse sans faire de blessés. Mardi, lors d'un nouveau match de son club contre l'équipe des "Étudiants", il a essayé de pénétrer dans l'enceinte malgré l'interdiction qui lui était faite et des policiers l'ont soutenu et fait le coup de poing.
Le ministère de la Jeunesse et des Sports a pris la décision d'annuler le contrat de location liant le stade international al-Chaab, qui compte 40.000 place, au "club de la police", qui est deuxième du championnat, et de lui interdire de jouer sur cette pelouse "en raison de la conduite inappropriée" d'officiers de police.
"Les négociations n'ont pas abouti car nous mettons comme préalable un engagement du club qu'il n'y aurait plus d'agressions contre les employés du stade", a expliqué à l'AFP Ali al-Atwani, directeur de l'Information du ministre des la jeunesse et des sports.
"C'est notre droit de protéger les stades contre toute présence d'armes afin de de respecter les regles de la FIFA", a-t-il ajouté.
Le ministère des Sport a porté plainte auprès du chef des forces armées (le Premier ministre Haider al-Abadi) et le ministère de l'Intérieur et le ministre a appelé son homologue de l'Intérieur pour lui demander d'interdire aux officiers de police d'entrer dans le stade avec des armes.
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