"L'Etat syrien (...), avec tous les moyens qu'il a, devrait faire face à cette agression et déclarer qu'il ne permettra pas aux avions turcs de survoler l'espace aérien syrien", a indiqué Othmane al-Cheikh Issa, co-président du Conseil exécutif du canton d'Afrine.
Baptisée "Rameau d'olivier", l'offensive lancée samedi par l'armée turque et menée avec des rebelles syriens pro-Ankara, vise à déloger la milice kurde syrienne des Unités de protection du peuple (YPG), considérée par Ankara comme "terroriste", de la région d'Afrine, frontalière de la Turquie.
Le canton d'Afrine est l'un des trois qui forment la "région fédérale", administration semi-autonome proclamée en 2016 par les Kurdes syriens sur les territoires qu'ils contrôlent.
"Nous considérons Afrine comme inséparable du territoire syrien. Toute attaque contre Afrine est une attaque contre tous les habitants de la région et contre la souveraineté de l'Etat syrien", a déclaré M. Cheikh Issa.
"C'est pour cela que nous appelons l'Etat syrien à sortir de son silence" et faire face à "cette agression impitoyable", a-t-il ajouté.
Dimanche, le président syrien Bachar el-Assad avait condamné l'offensive turque et le vice-ministre des Affaires étrangères Fayçal Moqdad avait averti que la Syrie pourrait abattre les avions de combat turcs.
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