L'administration de Donald Trump a exigé mercredi de la part de plusieurs villes et Etats américains la remise de documents susceptibles de montrer que ces régions "restreignent de façon illégale le partage d'informations" sur l'immigration clandestine.
Il s'agit d'une nouvelle mesure prise par les autorités fédérales à l'encontre des "villes sanctuaires", ces municipalités qui refusent de coopérer avec les services de l'immigration pour arrêter les clandestins.
Parmi les 23 collectivités visées figurent les métropoles démocrates de New York, Chicago et Los Angeles, et les Etats de Californie, de l'Oregon et de l'Illinois.
En cas de refus de ces villes et Etats de fournir les documents exigés, le ministère américain de la Justice choisira la voie d'assignations judiciaires, a-t-il averti dans un communiqué.
Depuis plusieurs mois, l'administration Trump croise le fer avec les "villes sanctuaires", en tentant notamment de les priver de financements fédéraux.
Jeff Sessions, le ministre de la Justice à la ligne dure en matière d'immigration, est allé jusqu'à accuser la ville de San Francisco d'être complice dans la mort d'une jeune femme qui avait été fauchée par une balle tirée par un Mexicain entré clandestinement aux Etats-Unis.
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