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Visite de Pence au mur des Lamentations : des femmes journalistes se disent discriminées

Des femmes journalistes couvrant la visite du vice-président américain Mike Pence au mur des Lamentations à Jérusalem ont protesté mardi après s'être retrouvées derrière leurs collègues masculins sous l'effet des règles religieuses appliquées sur ce site sacré du judaïsme.

"Je me sens comme une citoyenne de seconde zone. On ne me laisse pas faire mon travail. C'est l'ambassade américaine qui m'a invitée, c'est leur responsabilité", a affirmé à l'AFP Tal Schneider, une rédactrice du quotidien israélien Globes.

Les règles d'orthodoxie juive commandent qu'hommes et femmes prient séparément devant le mur, où deux espaces distincts et contigus sont prévus à cet effet. Les mêmes règles ont été appliquées aux journalistes suivant la visite de M. Pence au mur des Lamentations, l'un des temps forts du séjour du vice-président américain à Jérusalem.

Quelques dizaines de journalistes masculins ont ainsi été positionnés sur une estrade dans l'espace pour les hommes, une dizaine de leurs consoeurs dans celui pour les femmes. Du fait de la configuration des lieux, les femmes se sont retrouvées derrière leurs collègues, avec une vue restreinte sur l'endroit où M. Pence devait se recueillir. Devant leurs plaintes, les organisateurs ont retiré la toile qui couvrait leur podium pour qu'elles montent sur des chaises et surplombent ainsi leurs confrères.

Les responsables américains n'ont pas répondu aux sollicitations de l'AFP. Tal Schneider, connue comme une adversaire de l'emprise religieuse sur la société, a indiqué qu'ils lui avaient dit s'être conformés aux exigences des autorités religieuses contrôlant le site.

La mixité au Mur est un sujet de controverse depuis des années, des juifs libéraux réclamant un changement des règles mais se heurtant à une farouche résistance des ultra-orthodoxes.

Des femmes journalistes couvrant la visite du vice-président américain Mike Pence au mur des Lamentations à Jérusalem ont protesté mardi après s'être retrouvées derrière leurs collègues masculins sous l'effet des règles religieuses appliquées sur ce site sacré du judaïsme."Je me sens comme une citoyenne de seconde zone. On ne me laisse pas faire mon travail. C'est l'ambassade...