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Italie : l'Eglise souligne l'immoralité des fausses promesses électorales

Le président de la Conférence des évêques d'Italie, Mgr Gualtiero Bassetti, a prévenu les candidats aux élections législatives du 4 mars qu'il était "immoral" de faire des promesses en l'air ou de "spéculer sur les peurs".

L'Eglise "n'est pas un parti et ne conclut d'accords" avec personne, a prévenu le cardinal à l'ouverture du conseil épiscopal, mais cette institution encore influente en Italie a défini ses priorités.

D'abord sur la forme : alors que les dérapages verbaux se multiplient et que les programmes électoraux rivalisent de promesses alléchantes, les évêques appellent à "une sobriété dans les paroles et dans les comportements".

"On ne peut pas oublier à quel point il est immoral de lancer des promesses qu'on sait déjà qu'on ne pourra pas tenir. Et tout autant immoral de spéculer sur les peurs des gens", a déclaré Mgr Bassetti.

Face à la question "complexe et cruciale" de l'accueil des migrants en particulier, "il faut réagit à une +culture de la peur+ qui, si elle peut être compréhensible dans certains cas, ne peut pas se transformer en xénophobie voire même susciter des discours sur la race que nous pensions définitivement enterrés", a martelé le cardinal.

La semaine dernière, un candidat de la coalition de droite avait provoqué un tollé en Italie en évoquant la défense de "la race blanche".
Sur le fond, les évêques ont exhorté les candidats à pacifier un pays "marqué par un climat de +rancoeur sociale+, alimentée par une conjoncture économique complexe, une précarité du travail répandue et l'émergence de peurs collectives".
Ils les ont aussi appelés à prendre soin "des pauvres et de la défense de la vie". "Un enfant dans le ventre de sa mère et un clochard, un migrant et une esclave de la prostitution ont la même nécessité d'être défendus dans leur dignité intangible", a insisté Mgr Bassetti.

Le président de la Conférence des évêques d'Italie, Mgr Gualtiero Bassetti, a prévenu les candidats aux élections législatives du 4 mars qu'il était "immoral" de faire des promesses en l'air ou de "spéculer sur les peurs".L'Eglise "n'est pas un parti et ne conclut d'accords" avec personne, a prévenu le cardinal à l'ouverture du conseil épiscopal, mais cette institution encore...