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Facebook ne peut garantir qu'il est bon pour la démocratie

Photo d'illustration REUTERS/Dado Ruvic

Facebook a dit lundi ne pas pouvoir garantir que les médias sociaux sont bons pour la démocratie, mais le groupe américain a assuré tout essayer pour empêcher des puissances étrangères d'influer sur le cours d'une élection ou propager des fausses informations.

Le premier réseau social fait face à des accusations de laxisme en matière de lutte contre les discours de haine et les fausses nouvelles et on lui reproche notamment d'avoir pu jouer un rôle dans l'ingérence présumée de la Russie dans la campagne électorale américaine de 2016, mais aussi en Grande-Bretagne et en France. Moscou rejette ces allégations.

Facebook, qui compte plus de deux milliards d'utilisateurs, a évoqué le rôle des médias sociaux dans la démocratie sur le blog d'un professeur de l'Université de Harvard, Cass Sunstein, et d'un employé travaillant sur le sujet. "J'aimerais pouvoir garantir que les points positifs sont voués à l'emporter sur les négatifs, mais je ne peux pas", écrit Samidh Chakrabarti, chef produit de Facebook, dans son post. Facebook, ajoute-t-il, a le "devoir moral de comprendre comment ces technologies sont utilisées et ce qui peut être fait pour rendre les communautés comme Facebook aussi représentatives, civiques et dignes de confiance que possible".

Samidh Chakrabarti a exprimé les regrets de Facebook concernant le fait que, selon le réseau social, près de 80.000 messages politiques créés par des acteurs russes ont été vus par quelque 126 millions d'Américains à l'occasion de la campagne électorale de 2016.

Facebook aurait dû faire mieux, écrit-il, ajoutant que l'entreprise a depuis corrigé le tir en désactivant les comptes suspects, en étendant le champ de diffusion des messages publicitaires électoraux au-delà de l'audience ciblée et en obligeant les auteurs des annonces en question à confirmer leur identité.

Twitter et Alphabet, maison mère de Google et YouTube, ont annoncé des mesures similaires d'autorégulation.

Samidh Chakrabarti a toutefois noté que Facebook avait contribué à la démocratie en incitant notamment davantage d'Américains à s'inscrire sur les listes électorales.

Les médias sociaux seront de nouveau mis à l'épreuve avec les élections législatives italiennes en mars, déjà marquées par des allégations de fausses nouvelles diffusées sur Facebook.

Facebook a dit lundi ne pas pouvoir garantir que les médias sociaux sont bons pour la démocratie, mais le groupe américain a assuré tout essayer pour empêcher des puissances étrangères d'influer sur le cours d'une élection ou propager des fausses informations.Le premier réseau social fait face à des accusations de laxisme en matière de lutte contre les discours de haine et les fausses...