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Liban - Discours

Nasrallah : Si Israël poursuit la construction du mur à la frontière, « la résistance prendra ses responsabilités »

Les travaux avaient été suspendus en journée.

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a pressé Israël de prendre au sérieux l’opposition du Liban à la construction d’un mur le long de la « ligne bleue » tracée sous la supervision de l’ONU pour délimiter la frontière entre le Liban et l’État hébreu. Prenant la parole au cours d’un meeting commémorant le décès du père de son ancien chef militaire, Imad Moghniyeh, assassiné en Syrie (2008), le leader du parti chiite a déclaré que « la résistance se tient aux côtés de l’État libanais et de l’armée libanaise ». En l’occurrence, « la résistance prendra ses responsabilités », a-t-il averti.
Plus tôt dans la journée, le chef de l’État, Michel Aoun, avait critiqué la construction de ce mur, estimant que l’initiative « menace le maintien de la paix et de la stabilité dans le Sud ». Le président recevait à Baabda le commandant en chef de la Force intérimaire de l’ONU au Liban (Finul), Michael Beary. On apprenait en cours de journée qu’Israël a effectivement suspendu les travaux de construction de ce mur. Et, toujours en matière de sécurité, le leader chiite a accusé Israël d’être derrière l’attentat à la voiture piégée, survenu dimanche à Saïda, au Liban-Sud, qui a blessé un responsable du mouvement islamiste palestinien Hamas, reprenant les accusations palestiniennes. « Je tire la sonnette d’alarme : cet attentat est un début dangereux (...), et le gouvernement libanais doit prendre ses responsabilités », a-t-il dit.
En outre, le secrétaire général du Hezbollah a rejeté les informations selon lesquelles le Hezbollah serait à la tête d’un réseau international de trafic de drogue. « Je démens catégoriquement ces rumeurs », a-t-il indiqué. « Le trafic de drogue est interdit par l’islam », a-t-il souligné, ajoutant que le Hezbollah « se défend même de prendre des initiatives commerciales légitimes ». Le 11 janvier, la justice américaine a créé une équipe spéciale, chargée d’enquêter sur l’utilisation par le Hezbollah du trafic de drogue pour se financer.
Sur un tout autre plan, Hassan Nasrallah a déclaré que « personne ne veut reporter ou torpiller les élections législatives » prévues en mai prochain. « Nous ne devons pas nous laisser aller à ce genre d’accusations qui alimentent les tensions au Liban », a-t-il dit. « Aucun camp ne doit être marginalisé au Liban, même ceux qui s’opposent à nous. Le pays ne peut fonctionner que par le dialogue, non pas par l’élimination », a conclu sur le thème des législatives le leader du parti chiite.

Spielberg condamné


Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, s’est prononcé dans son discours contre la décision d’autoriser la projection au Liban du film de Steven Spielberg, The Post, en raison des positions pro-israéliennes du réalisateur américain Steven Spielberg. Il a estimé que « la décision qui a été prise sur ce sujet (par le ministre de l’Intérieur, Nouhad Machnouk) est erronée, et nous la rejetons ». M. Machnouk avait autorisé la sortie du film, malgré un avis contraire de la censure.
M. Spielberg, a rappelé Hassan Nasrallah, figure sur la liste noire du Bureau central de boycottage de la Ligue arabe, pour avoir donné un million de dollars à Israël pendant la guerre de 2006 contre le Liban. « Respectons au moins les décisions que nous prenons », a-t-il lancé, précisant que « sur les 21 pays de la Ligue arabe, seuls quatre ou cinq en respectent les résolutions ».
 « Que personne ne nous accuse de vouloir nous en prendre à l’art ou de fermer les cinémas. Mais certains, sous prétexte d’encourager l’art ou le cinéma, œuvrent à la normalisation avec Israël », a-t-il noté. Le leader du parti chiite a également évoqué le cas de Ziad Doueiri. « Lorsqu’un réalisateur libanais se rend en Israël pour tourner un film ; si cela n’est pas une normalisation, alors qu’est-ce que c’est ? » s’est-il interrogé.

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a pressé Israël de prendre au sérieux l’opposition du Liban à la construction d’un mur le long de la « ligne bleue » tracée sous la supervision de l’ONU pour délimiter la frontière entre le Liban et l’État hébreu. Prenant la parole au cours d’un meeting commémorant le décès du père de son ancien chef...

commentaires (6)

C la le hic ! il n'attend l'autorisation de personne HN ! il est le ROI SOLEIL lui meme !

Gaby SIOUFI

13 h 48, le 20 janvier 2018

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Commentaires (6)

  • C la le hic ! il n'attend l'autorisation de personne HN ! il est le ROI SOLEIL lui meme !

    Gaby SIOUFI

    13 h 48, le 20 janvier 2018

  • Mais eux mêmes le savent Grand Chef . Si le plus petit ongle de l'orteil d'un usurpateur venait à dépasser , tes snipers feront le ménage . Heureusement qu'on t'a Grand Chef .

    FRIK-A-FRAK

    13 h 43, le 20 janvier 2018

  • Son fond de commerce se retrecit au rythme de la montée du mur, il finira par disparaitre, Ouf!

    Christine KHALIL

    11 h 24, le 20 janvier 2018

  • SI C,EST SUR LEUR PROPRE TERRITOIRE ILS SONT LIBRES DE S,EMPRISONNER... SI C,EST SUR NOTRE TERRITOIRE... FACHARTE YIA BIBI !

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 44, le 20 janvier 2018

  • Un mur destiné à empêcher une réédition de l'attaque du Hezbollah qui avait déclenché la riposte israélienne en 2006,n'est pas, pour le Liban, une chose négative. Le problème réside dans son implantation géographique. En tout état de cause, HN n'est pas, que je sache le chef de l'Etat, et personne ne lui a demandé son avis ni de se tenir "aux côtés de l’État libanais et de l’armée libanaise". Lesquels sont assez grands pour se débrouiller tout seuls.

    Yves Prevost

    08 h 03, le 20 janvier 2018

  • si si si si si si si..... on entend que des si et rien ensuite si! encore des si....

    George Khoury

    07 h 42, le 20 janvier 2018

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