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Lifestyle - Arrêt sur image

Quand un mur d'Achrafieh "dénonce" la sexualité forcée de se taire

Photo Joseph Eid/AFP

Si les murs pouvaient parler, ils raconteraient des histoires. Ils crieraient au scandale. Ils afficheraient le meilleur des uns et le pire de tous les autres. Ces dernières années, pour notre plus grand bonheur, ils se sont mis à le faire. Plate-forme idéale pour véhiculer des messages, les murs des immeubles urbains, souvent laids, sales, en décrépitude, retrouvent une nouvelle vie et une autre utilité grâce à des artistes qui s'expriment en langage « graffiti ». Le dernier en date vient de paraître à Sassine, dans le quartier plutôt traditionnel d'Achrafieh. Né d'une collaboration entre « The Fearless Collective » et « The Arab Foundation for Freedoms and Equality's Tayf Program », le dessin sur fond rose illustre le thème de la sexualité silencieuse, forcée à se taire. L'ouvrage s'est fait dans une réflexion et un travail collectif auquel un groupe de jeunes homosexuels et bisexuels ont pris part. Intitulé I hear your silence, cet aveu ou cette prière pleine de compassion, écrit, presque murmuré en arabe sur le graffiti, exprime parfaitement le malaise et le combat à mener pour permettre à cette communauté de s'exprimer et de vivre normalement. Sans censure, sans sanction et sans culpabilité. Dans une tolérance et un respect légitimes.

C. H.

Si les murs pouvaient parler, ils raconteraient des histoires. Ils crieraient au scandale. Ils afficheraient le meilleur des uns et le pire de tous les autres. Ces dernières années, pour notre plus grand bonheur, ils se sont mis à le faire. Plate-forme idéale pour véhiculer des messages, les murs des immeubles urbains, souvent laids, sales, en décrépitude, retrouvent une nouvelle vie et...

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